Le tableau de bord atmosphérique quotidien (Février 2024)

Objectif du tableau de bord : suivre au jour le jour la mécanique atmosphérique internationale, l’évolution des anomalies thermiques, les évènements météo à travers les indices et autres mécanismes météo. Un glossaire des indices sera réalisé dans le premier trimestre afin de mieux comprendre et suivre les évènements au jour le jour.

Mise à jour quotidienne dans la mesure des disponibilités.

Jeudi 29 février 2024 :

Panne du site internet TropicalTidbits limitant l’accès à certaines données.

A l’échelle internationale :

. NAO+

. AO+

. PNA-

. EAMT inopérante (AAM-)

. MJO phase 3 émergente sur Océan Indien

. ENSO+ (début de résorption).

. Ceinture de hauts géopotentiels de la mer d’Orkhotsk à l’ouest des USA

. Hautes pressions sur ouest/nord USA. Basses pressions est USA et extrême nord-ouest. Basses pressions sur Canada sauf Nouvelle Ecosse. Basses pression Alaska. Hauts géopotentiels est Canada, est et sud/sud-est USA. Bas géopotentiels nord USA, grande partie du Canada et Alaska. Hauts géopotentiels Californie.

. Bas géopotentiels sur Béring/mer des Tchouktches, une partie de l’Arctique et Atlantique

. Courant jet atlantique ondulant fortement atteignant l’ouest de l’Europe. Courant jet ondulant actif des USA à l’Europe.

. Hauts géopotentiels mer de Sibérie Orientale, mer de Kara et mer de Laptev

. Bas géopotentiels Islande

. Bas géopotentiels et basses pressions sur sud de l’Europe. Hauts géopotentiels sur le reste de l’Europe. Bas géopotentiels revenant par le nord-ouest de l’Europe

. Hauts géopotentiels ouest de la Russie

. Bas géopotentiels sur la Scandinavie

. Bas géopotentiels descendant sur le sud de la Russie

. Schéma zonal ondulant de plus en plus. Courant jet subtropical ondulant prenant en puissance sur l’Atlantique et les USA. Courant jet polaire descendant très au sud sur l’extrême est du continent eurasien et s’activant sur le nord Pacifique. Double jet sur le Pacifique formant une ceinture anticyclonique et de hauts géopotentiels puissante.

. Vortex polaire troposphérique assez concentré sous l’effet de la précédente AAM+ et d’une MJO précédemment inopérante. Les pulsions douces ont du mal à atteindre les hautes latitudes. Ondulation de l’anticyclone atlantique certainement due au précédent élan d’ouest EAMT+. Gros anticyclone allié à des hauts géopotentiels sur le Pacifique nord. Une onde de Rossby s’initie tout de même par le Pacifique avec une pulsion plus ample, diffusion de cette onde vers l’hémisphère occidental aboutissant à une pulsion plus ample atlantique également.

Sur le plan thermique :

. Anomalie chaude gagnant de plus en plus l’essentiel de la Russie. Anomalie froide se cantonnant sur le sud et l’extrême-est de la Russie.

. Anomalie chaude sur la Scandinavie

. Anomalie chaude sur l’Arctique sibérien

. Anomalies chaudes et froide alternant entre mer de Baffin, Groenland et Islande. Anomalie froide l’emportant sur Groenland. Anomalie froide sur l’Islande.

. Anomalie très chaude mer de Kara/anomalie froide mer de Laptev

. Anomalie froide sud et est USA. Anomalie chaude ouest USA. Anomalie froide Canada hormis Nouvelle Ecosse. Anomalie froide Alaska.

. Anomalie froide sur la Mongolie.

. Anomalie froide sur Proche/Moyen Orient

. Anomalie froide sur la Chine

. Anomalie chaude sur l’Europe sauf extrême-ouest/sud-ouest.

Etat du vortex polaire :

Le réchauffement stratosphérique majeur (SSW) avec renversement des vents zonaux à 10 hPa a eu lieu le 17 janvier sous forme d’un déplacement du vortex polaire. Réchauffement stratosphérique le 19 février, réaccélération des vents zonaux depuis. Décélération à partir du 29 février jusqu’au réchauffement final ?

Valeur du 29 février en m/s : 14,5 m/s

Edit : A priori le 19 février, il n’y a pas eu finalement de renversement des vents zonaux à 10 hPa avec une valeur de +0,15 m/s

Diffusion de NAM- interrompue avec plutôt une NAM+ signifiant un vortex polaire troposphérique assez concentré et un schéma plutôt zonal ondulant prédominant à l’échelle de l’hémisphère. Les flux de chaleur en provenance de la stratosphère, n’arrivent pas dans la troposphère. Le vortex troposphérique connait une phase de concentration due à une MJO précédemment inopérante, une précédente AAM+ et un déplacement du vortex qui favorisent un schéma zonal.

Un élan d’ouest EAMT+ renforçant l’AAM+ se termine (l’AAM débute une phase décroissante et rentre en mode négatif), ce qui devrait continuer à booster quelque peu le courant zonal à l’échelle de l’hémisphère, sans soutien de la MJO précédemment inopérante. La propagation de cet élan d’ouest EAMT+ aux hautes latitudes, parait possible à partir du 1er mars avec une double dorsale pacifique et atlantique de plus grande amplitude, la dorsale atlantique basculerait vers l’est venant alimenter un bloc de hauts géopotentiels/hautes pressions sur le continent européen.

Cela pourrait nous valoir une semaine du 4 mars douce sans excès et plutôt sèche après un début de semaine encore quelque peu humide (même si on ne peut pas exclure quelques anomalies faiblement dépressionnaires sur l’est du pays ramenant de la fraîcheur, attention au risque possible de gelées).

La tendance pour la suite de Mars est globalement incertaine car dépendant du prochain réchauffement stratosphérique possiblement final, allié à une MJO de nouveau plus opérante en phases 3-4-5. Si l’on conjugue des effets propagatifs du réchauffement stratosphérique à une MJO phases 3-4-5, cela soumettrait l’Europe de l’ouest à partir de la deuxième décade de mars plutôt à un flux perturbé d’ouest sous blocage avec des températures légèrement plus douces que la moyenne. A suivre.

Un réchauffement stratosphérique a eu lieu ce 19 février mais avec finalement une valeur restant positive à 10 hPa en m/s signifiant qu’il n’y a pas eu renversement des vents zonaux. Sur la nature du réchauffement stratosphérique dans l’immédiat, c’est un déplacement massif du vortex qui s’opère. Un réchauffement stratosphérique final précoce pourrait avoir lieu ensuite sur mars mais cela reste nébuleux car le modèle ECMWF entrevoit possiblement un renforcement des vents zonaux plus tard dans le mois de mars ou début avril.

Attention les conséquences de ce réchauffement stratosphérique actuel, ne sont pas franchement favorables à des descentes froides aux latitudes moyennes. Les conséquences du possible réchauffement stratosphérique courant mars restent à cibler.

A l’échelle française :

. Un talweg dépressionnaire d’altitude couplé à un talweg de surface arrive par le nord-ouest du pays véhiculant un front froid pluvieux rentrant par la Bretagne. Ce front froid s’avancera vers l’est du pays graduellement durant la journée. A l’avant sur une tranche centrale du pays, beaucoup de nuages suite au passage du front chaud. Sur la façade est, ciel plus dégagé malgré des nuages bas retardataires sur le nord-est et vers les vallées Alpines. Des pluies circulent sur le sud/sud-est de la Corse.

. Courant jet de sud-ouest à 300 hPa sur le quart nord-ouest, de nord-est sur l’est/sud-est.

. Flux de sud à sud-ouest en altitude

. Flux de sud dominant au sol sauf dans le quart sud-est où il est orienté au nord/nord-ouest

. Pressions dépressionnaires gros quart nord-ouest/extrême sud-est/Corse ailleurs légèrement anticycloniques.

. Températures excédentaires de 1 à 2°C.

Gelées matinales nombreuses du nord-est aux Pyrénées en passant par le Massif Central au prix d’un ciel clair et d’un vent devenant faible. Jusqu’à -4°C relevé à Dijon en plaine.

Mercredi 28 février 2024 :

A l’échelle internationale :

. NAO+

. AO+

. PNA-

. EAMT inopérante (AAM-)

. MJO phase 3 émergente sur Océan Indien

. ENSO+ (début de résorption).

. Ceinture de hauts géopotentiels de la mer d’Orkhotsk à l’ouest des USA

. Hautes pressions sur ouest/nord USA. Basses pressions est USA et extrême nord-ouest. Basses pressions sur Canada sauf Nouvelle Ecosse et Manitoba. Basses pression Alaska. Hauts géopotentiels est Canada, est et sud/sud-est USA. Bas géopotentiels centre USA, grande partie du Canada et Alaska. Hauts géopotentiels Californie.

Une tornade a concerné il y a quelques heures les faubourgs de Chicago.

Les orages comme attendu, ont parfois été violents sur le nord-est des USA.

Parallèlement belle avancée du froid et des chutes de neige en direction du sud des Plaines Centrales.

. Bas géopotentiels sur Béring/mer des Tchouktches, une partie de l’Arctique et Atlantique

. Courant jet atlantique ondulant fortement atteignant l’ouest de l’Europe. Courant jet ondulant actif des USA à l’Europe.

. Hauts géopotentiels mer de Sibérie Orientale, mer de Kara et mer de Laptev

. Bas géopotentiels Islande

. Bas géopotentiels et basses pressions sur sud de l’Europe. Hauts géopotentiels sur le reste de l’Europe. Basses pressions extrême nord/nord-est de l’Europe.

Temps perturbé sur le sud de l’Europe notamment Italie. Italie concerné par la goutte froide véhiculant également du sable saharien en altitude. Très visible et caractéristique sur l’image satellite avec une couverture nuageuse dite peau de serpent.

Inondations à signaler en Sicile et en Vénétie notamment. Source via Tornado in Italia

Chutes de neige très abondantes sur les Alpes italiennes notamment piémontaires où on relève par endroit 1 mètre de neige fraîche. Source : Centro Meteo Piemonte CMP

On relève des lames d’eau de parfois plus de 100 mm par endroit notamment dans le Piémont.

. Hauts géopotentiels ouest de la Russie

. Hauts géopotentiels sur la Scandinavie

. Bas géopotentiels descendant sur le sud de la Russie

. Schéma zonal ondulant de plus en plus. Courant jet subtropical ondulant prenant en puissance sur l’Atlantique et les USA. Courant jet polaire descendant très au sud sur l’extrême est du continent eurasien et s’activant sur le nord Pacifique. Double jet sur le Pacifique formant une ceinture anticyclonique et de hauts géopotentiels puissante.

. Vortex polaire troposphérique assez concentré sous l’effet de la précédente AAM+ et d’une MJO précédemment inopérante. Les pulsions douces ont du mal à atteindre les hautes latitudes. Ondulation de l’anticyclone atlantique certainement due au précédent élan d’ouest EAMT+. Gros anticyclone allié à des hauts géopotentiels sur le Pacifique nord. Une onde de Rossby s’initie tout de même par le Pacifique avec une pulsion plus ample, diffusion de cette onde vers l’hémisphère occidental aboutissant à une pulsion plus ample atlantique également.

Sur le plan thermique :

. Anomalie chaude gagnant de plus en plus l’essentiel de la Russie. Anomalie froide se cantonnant sur le sud et l’extrême-est de la Russie.

. Anomalie neutre sur la Scandinavie

. Anomalie chaude sur l’Arctique sibérien et l’Arctique.

. Anomalies chaudes et froide alternant entre mer de Baffin, Groenland et Islande. Anomalie froide l’emportant sur Groenland. Anomalie froide sur l’Islande.

. Anomalie très chaude mer de Kara/mer de Laptev

. Anomalie froide gagnant une grande partie des USA. Anomalie chaude se cantonnant sur le sud-ouest, sud-est et est des USA. Anomalie froide sur le Canada sauf Québec et Nouvelle Ecosse. Anomalie froide sur l’Alaska.

. Anomalie froide sur la Mongolie.

. Anomalie chaude sur Proche/Moyen Orient se résorbant.

. Anomalie froide se résorbant sur la Chine

. Anomalie chaude sur l’Europe sauf extrême-ouest/sud-ouest.

Des centaines de records mensuels que ce soit minimales et maximales hauts ont été battus aux USA et Canada dont notamment le Québec.

Des records de douceur ont été encore battus en Europe centrale et de l’est.

Etat du vortex polaire :

Le réchauffement stratosphérique majeur (SSW) avec renversement des vents zonaux à 10 hPa a eu lieu le 17 janvier sous forme d’un déplacement du vortex polaire. Réchauffement stratosphérique le 19 février, réaccélération des vents zonaux depuis.

Valeur du 28 février en m/s : 17,2 m/s

Edit : A priori le 19 février, il n’y a pas eu finalement de renversement des vents zonaux à 10 hPa avec une valeur de +0,15 m/s

Diffusion de NAM- interrompue avec plutôt une NAM+ signifiant un vortex polaire troposphérique assez concentré et un schéma plutôt zonal ondulant prédominant à l’échelle de l’hémisphère. Les flux de chaleur en provenance de la stratosphère, n’arrivent pas dans la troposphère. Le vortex troposphérique connait une phase de concentration due à une MJO précédemment inopérante, une précédente AAM+ et un déplacement du vortex qui favorisent un schéma zonal.

Un élan d’ouest EAMT+ renforçant l’AAM+ se termine (l’AAM débute une phase décroissante et rentre en mode négatif), ce qui devrait continuer à booster quelque peu le courant zonal à l’échelle de l’hémisphère, sans soutien de la MJO précédemment inopérante. La propagation de cet élan d’ouest EAMT+ aux hautes latitudes, parait possible à partir du 1er mars avec une double dorsale pacifique et atlantique de plus grande amplitude, la dorsale atlantique basculerait vers l’est venant alimenter un bloc de hauts géopotentiels/hautes pressions sur le continent européen.

Cela pourrait nous valoir une semaine du 4 mars douce sans excès et plutôt sèche (même si on ne peut pas exclure quelques anomalies faiblement dépressionnaires sur l’est du pays ramenant de la fraîcheur).

La tendance pour la suite de Mars est globalement incertaine car dépendant du prochain réchauffement stratosphérique possiblement final, allié à une MJO de nouveau plus opérante en phases 3-4-5. Si l’on conjugue des effets propagatifs du réchauffement stratosphérique à une MJO phases 3-4-5, cela soumettrait l’Europe de l’ouest à partir de la deuxième décade de mars plutôt à un flux perturbé d’ouest sous blocage avec des températures légèrement plus douces que la moyenne. A suivre.

Un réchauffement stratosphérique a eu lieu ce 19 février mais avec finalement une valeur restant positive à 10 hPa en m/s signifiant qu’il n’y a pas eu renversement des vents zonaux. Sur la nature du réchauffement stratosphérique dans l’immédiat, c’est un déplacement massif du vortex qui s’opère. Un réchauffement stratosphérique final précoce pourrait avoir lieu ensuite sur mars mais cela reste nébuleux car le modèle ECMWF entrevoit possiblement un renforcement des vents zonaux plus tard dans le mois de mars ou début avril.

Attention les conséquences de ce réchauffement stratosphérique actuel, ne sont pas franchement favorables à des descentes froides aux latitudes moyennes. Les conséquences du possible réchauffement stratosphérique courant mars restent à cibler.

A l’échelle française :

. La goutte froide d’altitude issue du précédent talweg, stagne près de la Sardaigne et demeure influente pour l’extrême sud-est et la Corse. Un front continue à tangenter le nord-ouest du pays sans précipitations. Nuages bas nombreux du nord-est au Massif Central, ayant du mal à se dissiper. Belles éclaircies sur centre-ouest et sud-ouest. Ciel chargé dans le sud-est avec du sable saharien qui vient s’ajouter. Quelques pluies et chutes de neige à basse altitude retardataires concernent l’est des Pyrénées. Pluies parfois orageuses toujours possibles sur la Corse notamment le relief exposé est.

A noter qu’entre 1 m et 1,50 m de neige est tombé sur l’ouest des Pyrénées ces dernières 48 h notamment à la Pierre Saint Martin.

Neige abondante par retour d’est sur la Haute Maurienne, le Queyras jusqu’au Mercantour. Jusqu’à 70 cm de neige fraîche à Isola 2000 par exemple.

. Courant jet de nord à nord-est à 300 hPa.

. Flux de nord à nord-est en altitude.

. Flux de sud-ouest au sol sur le quart nord-ouest du pays. D’ouest à nord ailleurs.

Violentes rafales de tramontane depuis 24 h.

Depuis 72 h, les plus gros cumuls de pluie ont concerné la Côte d’Azur, la Corse du sud et les Pyrénées Atlantiques.

. Pressions anticycloniques, dépressionnaires dans l’extrême sud-est et la Corse.

. Températures dans les moyennes.

Des gelées ont concerné les secteurs où le ciel a été clair la nuit dernière et sans vent, notamment du nord-est aux régions centrales. Parfois jusqu’à environ -2°C.

Maintien en #VigilanceOrange crues de la #Canche (#PasdeCalais), du #GrandMorin (#SeineetMarne), et de la #Dronne et de l’ #Isle aval (16, 17, 24, 33). Source : Vigicrues

Mardi 27 février 2024 :

A l’échelle internationale :

. NAO+

. AO+

. PNA-

. EAMT inopérante (AAM-)

. MJO phase 3 émergente sur Océan Indien

. ENSO+ (début de résorption).

. Ceinture de hauts géopotentiels de la mer d’Orkhotsk à l’ouest des USA

. Hautes pressions sur extrême sud-est USA, extrême ouest et extrême nord. Basses pressions USA. Basses pressions sur Canada sauf ouest avec Colombie Britannique et Alberta notamment, ainsi que Nouvelle Ecosse. Basses pressions sur l’Alaska. Hauts géopotentiels sud et est des USA. Bas géopotentiels nord/nord-ouest/ouest des USA. Bas géopotentiels sur Canada sauf Québec et Nouvelle Ecosse. Bas géopotentiels sur Alaska.

Nombreux incendies et risque toujours important sur les plaines centrales du pays et le Colorado également.

Conditions hivernales sur le nord-ouest des USA notamment dans le Montana.

Risque d’orages violents et potentiellement quelques tornades isolées entre Illinois, Indiana et Ohio notamment.

Risque de tornades réhaussé à 10% d’après le SPC.

. Bas géopotentiels sur Béring/mer des Tchouktches, une partie de l’Arctique et Atlantique

. Courant jet atlantique ondulant fortement atteignant l’ouest de l’Europe. Courant jet ondulant actif des USA à l’Europe.

. Hauts géopotentiels mer de Sibérie Orientale, mer de Beaufort, mer de Kara et mer de Laptev

. Bas géopotentiels Islande

. Bas géopotentiels et basses pressions sur ouest de l’Europe gagnant vers le sud/sud-est. Hauts géopotentiels sur nord et est de l’Europe

Talweg d’air froid d’altitude bien apparent sur l’ouest de l’Europe avec courant jet plongeant en méditerranée, isolement d’une goutte froide en fin de journée en méditerranée. Air froid d’altitude venant surplomber des eaux tièdes, favorable à l’instabilité.

Vigilance orange sur de nombreuses provinces de l’Italie pour des pluies abondantes.

Les cumuls de pluie de plus de 100 mm en 24 h sont souvent dépassés notamment en Toscane où quelques inondations sont signalées.

. Hauts géopotentiels ouest de la Russie

. Hauts géopotentiels sur la Scandinavie

. Bas géopotentiels descendant sur le sud de la Russie

. Schéma zonal ondulant de plus en plus. Courant jet subtropical ondulant prenant en puissance sur l’Atlantique et les USA. Courant jet polaire descendant très au sud sur l’extrême est du continent eurasien et s’activant sur le nord Pacifique. Double jet sur le Pacifique formant une ceinture anticyclonique et de hauts géopotentiels puissante.

. Vortex polaire troposphérique assez concentré sous l’effet de la précédente AAM+ et d’une MJO précédemment inopérante. Les pulsions douces ont du mal à atteindre les hautes latitudes. Ondulation de l’anticyclone atlantique certainement due au précédent élan d’ouest EAMT+. Gros anticyclone allié à des hauts géopotentiels sur le Pacifique nord.

Sur le plan thermique :

. Anomalie froide sur une grande partie de la Russie hormis l’ouest/nord-ouest/nord de la Russie. L’anomalie froide a tout de même tendance à se résorber.

. Anomalie neutre sur la Scandinavie

. Anomalie chaude sur l’Arctique sibérien et l’Arctique.

. Anomalies chaudes et froide alternant entre mer de Baffin, Groenland et Islande. Anomalie froide l’emportant sur Groenland. Anomalie chaude sur l’Islande.

. Anomalie très chaude mer de Kara/mer de Laptev

. Anomalie chaude sur les USA, anomalie froide gagnant le nord-ouest des USA. Anomalie froide sur le Canada sauf extrême nord, une partie de l’Ontario, du Québec et la Nouvelle Ecosse. Anomalie froide sur l’Alaska.

. Anomalie froide sur la Mongolie.

. Anomalie chaude sur Proche/Moyen Orient se résorbant.

. Anomalie froide se résorbant sur la Chine

. Anomalie chaude sur l’Europe sauf extrême-ouest/sud-ouest.

Records de chaleur relevés du Nebraska au Texas ainsi que vers le Minnesota et l’Iowa.

Températures records sur l’extrême est de l’Europe ainsi qu’en Biélorussie et Ukraine.

Etat du vortex polaire :

Le réchauffement stratosphérique majeur (SSW) avec renversement des vents zonaux à 10 hPa a eu lieu le 17 janvier sous forme d’un déplacement du vortex polaire. Réchauffement stratosphérique le 19 février, réaccélération des vents zonaux depuis.

Valeur du 27 février en m/s : 13 m/s

Edit : A priori le 19 février, il n’y a pas eu finalement de renversement des vents zonaux à 10 hPa avec une valeur de +0,15 m/s

Diffusion de NAM- interrompue avec plutôt une NAM+ signifiant un vortex polaire troposphérique assez concentré et un schéma plutôt zonal ondulant prédominant à l’échelle de l’hémisphère. Les flux de chaleur en provenance de la stratosphère, n’arrivent pas dans la troposphère. Le vortex troposphérique connait une phase de concentration due à une MJO précédemment inopérante, une précédente AAM+ et un déplacement du vortex qui favorisent un schéma zonal.

Un élan d’ouest EAMT+ renforçant l’AAM+ se termine (l’AAM débute une phase décroissante et rentre en mode négatif), ce qui devrait continuer à booster quelque peu le courant zonal à l’échelle de l’hémisphère, sans soutien de la MJO précédemment inopérante. La propagation de cet élan d’ouest EAMT+ aux hautes latitudes, parait possible à partir du 1er mars avec une double dorsale pacifique et atlantique de plus grande amplitude, la dorsale atlantique basculerait vers l’est venant alimenter un bloc de hauts géopotentiels/hautes pressions sur le continent européen.

Cela pourrait nous valoir une semaine du 4 mars douce et plutôt sèche.

La tendance pour la suite de Mars est globalement incertaine car dépendant du prochain réchauffement stratosphérique possiblement final, allié à une MJO de nouveau plus opérante en phases 3-4-5. Si l’on conjugue des effets propagatifs du réchauffement stratosphérique à une MJO phases 3-4-5, cela soumettrait l’Europe de l’ouest à partir de la deuxième décade de mars plutôt à un flux perturbé d’ouest sous blocage avec des températures légèrement plus douces que la moyenne. A suivre.

Un réchauffement stratosphérique a eu lieu ce 19 février mais avec finalement une valeur restant positive à 10 hPa en m/s signifiant qu’il n’y a pas eu renversement des vents zonaux. Sur la nature du réchauffement stratosphérique dans l’immédiat, c’est un déplacement massif du vortex qui s’opère. Un réchauffement stratosphérique final précoce pourrait avoir lieu ensuite sur mars mais cela reste nébuleux car le modèle ECMWF entrevoit possiblement un renforcement des vents zonaux plus tard dans le mois de mars ou début avril.

Attention les conséquences de ce réchauffement stratosphérique actuel, ne sont pas franchement favorables à des descentes froides aux latitudes moyennes. Les conséquences du possible réchauffement stratosphérique courant mars restent à cibler.

A l’échelle française :

. La goutte froide d’altitude issue du précédent talweg, glisse vers la Sardaigne. Elle demeure influente pour le sud de la France. Plus au nord, le champ de pression augmente. Sur la moitié nord, malgré de nombreux nuages bas, on assiste au retour de quelques éclaircies plus larges des Pays de la Loire au Nord Pas de Calais. Un front tangente les côtes de la Manche. Sur la moitié sud, nombreuses grisailles globalement avec effet de blocage toujours en cours sur les Pyrénées avec des chutes de neige abondantes au dessus de 600-800 mètres. Parfois plus de 50 cm de neige fraîche sur l’ouest du Massif au dessus de 1500-1800 mètres, même 1 m de neige relevé à la Pierre Saint Martin. Retour d’est en cours sur les Alpes frontalières où il neige en continu sur la Haute Maurienne et le Queyras. Averses parfois orageuses en Corse. Quelques gouttes possibles de Rhône-Alpes à PACA.

. Courant jet de nord/nord-est à 300 hPa sur la moitié ouest, de sud-est de la Corse aux Alpes au nord-est.

. Flux de nord à nord-est en altitude.

. Flux de nord au sol.

Tramontane parfois violente sur le Roussillon.

. Pressions dépressionnaires, anticycloniques dans l’ouest/nord-ouest/nord

. Températures très légèrement déficitaires.

Vigilance orange avalanches pour les Pyrénées Atlantiques (64) à cause des chutes de neige très abondantes sur le massif Pyrénéen dès la basse altitude.

Maintien en #VigilanceOrange crues de la #Canche (#PasdeCalais), du #GrandMorin (#SeineetMarne), et de la #Dronne et de l’ #Isle aval (16, 17, 24, 33). Source : Vigicrues

Lundi 26 février 2024 :

A l’échelle internationale :

. NAO+

. AO+

. PNA-

. EAMT inopérante (AAM-)

. MJO inopérante

. ENSO+ (début de résorption).

. Ceinture de hauts géopotentiels de la mer d’Orkhotsk à l’ouest des USA

. Hautes pressions sur extrême sud-est USA. Basses pressions USA Basses pressions sur Canada sauf territoires du nord-ouest et Nouvelle Ecosse. Hautes pressions sur l’Alaska. Hauts géopotentiels sud des USA. Bas géopotentiels nord/nord-ouest des USA. Bas géopotentiels sur Canada sauf Nouvelle Ecosse. Bas géopotentiels sur Alaska.

. Courant jet atlantique ondulant fortement atteignant l’ouest de l’Europe. Courant jet ondulant actif des USA à l’Europe.

. Bas géopotentiels sur Béring/mer des Tchouktches, une partie de l’Arctique et Atlantique

. Hauts géopotentiels mer de Sibérie Orientale, mer de Beaufort, mer de Kara et mer de Laptev

. Bas géopotentiels Islande

. Bas géopotentiels et basses pressions sur ouest de l’Europe gagnant vers le sud/sud-est. Hauts géopotentiels est de l’Europe

Talweg d’air froid d’altitude bien apparent sur l’ouest de l’Europe avec courant jet plongeant en méditerranée. Air froid d’altitude venant surplomber des eaux tièdes, favorable à l’instabilité.

Vigilance rouge en Ligurie pour des pluies abondantes et des inondations. Vigilance orange sur de nombreuses provinces notamment du nord de l’Italie pour des pluies abondantes. Vigilance orange fortes pluies pour une partie de la Grèce.

Chutes de neige descendant bas en altitude sur le nord de l’Italie notamment du côté de Cunéo. Source via Tornado in Italia

. Hauts géopotentiels ouest de la Russie

. Bas géopotentiels sur la Scandinavie

. Bas géopotentiels descendant sur le sud de la Russie

. Schéma zonal ondulant de plus en plus. Courant jet subtropical ondulant prenant en puissance sur l’Atlantique et les USA. Courant jet polaire descendant très au sud sur l’extrême est du continent eurasien et s’activant sur le nord Pacifique. Double jet sur le Pacifique formant une ceinture anticyclonique et de hauts géopotentiels puissante.

. Vortex polaire troposphérique assez concentré sous l’effet de la précédente AAM+ et d’une MJO inopérante. Les pulsions douces ont du mal à atteindre les hautes latitudes. Ondulation de l’anticyclone atlantique certainement due au précédent élan d’ouest EAMT+. Gros anticyclone allié à des hauts géopotentiels sur le Pacifique nord.

Sur le plan thermique :

. Anomalie froide sur une grande partie de la Russie hormis l’ouest/nord-ouest/nord de la Russie. L’anomalie froide a tout de même tendance à se résorber.

. Anomalie chaude sur la Scandinavie sauf sud-ouest Norvège et centre Suède.

. Anomalie chaude sur l’Arctique sibérien et l’Arctique.

. Anomalies chaudes et froide alternant entre mer de Baffin, Groenland et Islande. Anomalie froide l’emportant sur Groenland. Anomalie chaude sur l’Islande.

. Anomalie très chaude mer de Kara/mer de Laptev

. Anomalie chaude sur les USA. Anomalie froide sur le Canada sauf extrême nord, une partie du Québec et la Nouvelle Ecosse. Anomalie froide sur l’Alaska.

. Anomalie froide sur la Mongolie se diluant.

. Anomalie chaude sur Proche/Moyen Orient se résorbant.

. Anomalie froide gagnant l’est/sud-est de la Chine.

. Anomalie chaude sur l’Europe sauf extrême-ouest.

Etat du vortex polaire :

Le réchauffement stratosphérique majeur (SSW) avec renversement des vents zonaux à 10 hPa a eu lieu le 17 janvier sous forme d’un déplacement du vortex polaire. Réchauffement stratosphérique le 19 février, réaccélération des vents zonaux depuis.

Valeur du 26 février en m/s : 11,2 m/s

Edit : A priori le 19 février, il n’y a pas eu finalement de renversement des vents zonaux à 10 hPa avec une valeur de +0,15 m/s

Diffusion de NAM- interrompue avec plutôt une NAM+ signifiant un vortex polaire troposphérique assez concentré et un schéma plutôt zonal prédominant à l’échelle de l’hémisphère. Les flux de chaleur en provenance de la stratosphère, n’arrivent pas dans la troposphère. Le vortex troposphérique connait une phase de concentration due à une MJO inopérante, une précédente AAM+ et un déplacement du vortex qui favorisent un schéma zonal.

Un élan d’ouest EAMT+ renforçant l’AAM+ se termine (l’AAM débute une phase décroissante et rentre en mode négatif), ce qui devrait continuer à booster quelque peu le courant zonal à l’échelle de l’hémisphère, sans soutien de la MJO inopérante pour l’heure. La propagation de cet élan d’ouest EAMT+ aux hautes latitudes, parait possible à partir du 1er mars avec une double dorsale pacifique et atlantique de plus grande amplitude. Cela reste à préciser tout de même. Une circulation plus méridienne prendrait place la première décade de mars avec un vortex polaire s’affaiblissant à tous les étages.

La tendance pour Mars est globalement très incertaine même si pour l’Europe de l’ouest, le scénario majoritaire oriente vers de la douceur et une alternance de séquences anticycloniques et dépressionnaires.

Un réchauffement stratosphérique a eu lieu ce 19 février mais avec finalement une valeur restant positive à 10 hPa en m/s signifiant qu’il n’y a pas eu renversement des vents zonaux. Sur la nature du réchauffement stratosphérique dans l’immédiat, c’est un déplacement massif du vortex qui s’opère. Un réchauffement stratosphérique final précoce pourrait avoir lieu ensuite sur mars mais cela reste nébuleux car le modèle ECMWF entrevoit possiblement un renforcement des vents zonaux plus tard dans le mois de mars ou début avril.

Attention les conséquences de ce réchauffement stratosphérique actuel, ne sont pas franchement favorables à des descentes froides aux latitudes moyennes. Les conséquences du possible réchauffement stratosphérique courant mars restent à cibler.

A l’échelle française :

. Une dépression est centrée sur les régions centrales du pays au sein d’un talweg d’air froid d’altitude. L’air froid d’altitude est moins présent que lors du précédent talweg avec des températures jusqu’à -28°C à 500 hPa. Développement d’averses un peu partout avec un caractère orageux possible cet après-midi. Pluies retardataires sur Côte d’Azur et Corse. Retour d’occlusion pluvieux arrivant par le nord de la Seine et qui glissera le long des côtes de la Manche. Vents violents de nord-est sur les côtes de la Manche occidentales à plus de 100 km/h. Vent d’ouest assez fort sur l’extrême sud-ouest. Chutes de neige abondantes sur les Alpes du sud.

. Courant jet de nord sur le nord-ouest à 300 hPa. Courant jet de sud-ouest sur une moitié est.

. Flux tournant en rapport à la dépression en altitude, nord en Bretagne, ouest dans le sud-ouest, sud dans l’est

. Flux tournant au sol en rapport à la dépression. Vents violents de nord-est sur les côtes de la Manche.

. Pressions dépressionnaires

. Températures légèrement excédentaires d’environ 1°C

De gros cumuls de pluie depuis 24 h notamment sur la côte d’Azur avec un record mensuel en 24 h à Nice. De bons cumuls également sur le Massif Central avec les versants exposés ouest et également dans le sud-ouest.

Vigicrues a placé 8 cours d’eau en vigilance orange crues : #Canche, #Hem, #Aa & #Lys dans le #PasDeCalais, #Touques & #Calonne dans le #Calvados ainsi que #Isle & #Dronne entre la #Dordogne et la #Gironde.

Dimanche 25 février 2024 :

A l’échelle internationale :

. NAO+

. AO+

. PNA-

. EAMT- GWO phase 1 (AAM-)

. MJO inopérante

. ENSO+ (début de résorption).

. Ceinture de hauts géopotentiels de la mer d’Orkhotsk à l’ouest des USA

. Hautes pressions sur est USA. Basses pressions centre USA, hautes pressions sud-ouest USA. Basses pressions sur Canada et Alaska. Bas géopotentiels Canada et Alaska. Hauts géopotentiels sud-ouest USA, bas géopotentiels est et nord USA. Bas géopotentiels proche Pacifique.

. Courant jet atlantique ondulant atteignant l’ouest de l’Europe. Courant jet ondulant actif des USA à l’Europe.

. Bas géopotentiels sur Béring/mer des Tchouktches, une partie de l’Arctique et Atlantique

. Hauts géopotentiels mer de Sibérie Orientale, mer de Beaufort, mer de Kara et mer de Laptev

. Bas géopotentiels Islande

. Bas géopotentiels et basses pressions sur ouest de l’Europe gagnant vers le sud/sud-est. Hauts géopotentiels est de l’Europe

Talweg d’air froid d’altitude bien apparent sur l’ouest de l’Europe avec courant jet plongeant en méditerranée. Air froid d’altitude venant surplomber des eaux tièdes, favorable à l’instabilité.

Grosse activité orageuse depuis 48 h sur la Méditerranée.

Vigilance orange sur le sud de l’Italie et la Sicile pour des pluies abondantes parfois orageuses.

Hier sur l’Italie du nord, orages avec une faible tornade immortalisée près de Modène, orages parfois gréligènes. Chutes de neige très abondantes sur l’est des Alpes italiennes du côté du Frioul avec parfois plus d’1 mètre de neige fraîche relevé en altitude.

Source photos : Tornado in Italia

. Hauts géopotentiels ouest de la Russie

. Bas géopotentiels sur Scandinavie

. Basses pressions descendant sur le sud de la Russie

. Anticyclone de surface puissant sur le nord-est de la Russie

. Schéma zonal ondulant. Courant jet subtropical ondulant prenant en puissance sur l’Atlantique et les USA. Courant jet polaire descendant très au sud sur l’extrême est du continent eurasien et s’activant sur le nord Pacifique. Double jet sur le Pacifique formant une ceinture anticyclonique et de hauts géopotentiels puissante.

Activité cyclonique tropicale :

Lincoln est toujours en voie d’affaiblissement et est attendu sur le secteur de Carnarvon avec de fortes pluies et quelques rafales de vent sans trop grosse gravité.

. Vortex polaire troposphérique assez concentré sous l’effet de la précédente AAM+ et d’une MJO inopérante. Les pulsions douces ont du mal à atteindre les hautes latitudes. Ondulation de l’anticyclone atlantique certainement due au précédent élan d’ouest EAMT+. Gros anticyclone allié à des hauts géopotentiels sur le Pacifique nord.

Sur le plan thermique :

. Anomalie froide sur une grande partie de la Russie hormis l’ouest/nord-ouest/nord de la Russie. L’anomalie froide a tout de même tendance à se résorber.

. Anomalie chaude sur la Scandinavie.

. Anomalie chaude sur l’Arctique sibérien et l’Arctique.

. Anomalies chaudes et froide alternant entre mer de Baffin, Groenland et Islande. Anomalie chaude l’emportant sur Groenland.

. Anomalie chaude mer de Kara/mer de Laptev

. Anomalie chaude gagnant quasiment la quasi totalité des USA hormis la façade est des USA. Anomalie froide sur une partie du Québec et Nouvelle Ecosse. Anomalie chaude Ontario. Anomalie froide Manitoba et Saskatchewan. Anomalie chaude Alberta et une partie de la Colombie Britannique. Anomalies chaude et froide se partageant l’Alaska. Anomalie froide sur territoires du nord-ouest Canada et Nunavut.

. Anomalie froide sur la Mongolie se diluant.

. Anomalie chaude sur Proche/Moyen Orient.

. Anomalie froide gagnant l’est/sud-est de la Chine.

. Anomalie chaude sur l’Europe.

Etat du vortex polaire :

Le réchauffement stratosphérique majeur (SSW) avec renversement des vents zonaux à 10 hPa a eu lieu le 17 janvier sous forme d’un déplacement du vortex polaire. Réchauffement stratosphérique le 19 février, réaccélération des vents zonaux depuis.

Valeur du 25 février en m/s : 11 m/s

Edit : A priori le 19 février, il n’y a pas eu finalement de renversement des vents zonaux à 10 hPa avec une valeur de +0,15 m/s

Diffusion de NAM- interrompue avec plutôt une NAM+ signifiant un vortex polaire troposphérique assez concentré et un schéma plutôt zonal prédominant à l’échelle de l’hémisphère. Les flux de chaleur en provenance de la stratosphère, n’arrivent pas dans la troposphère. Le vortex troposphérique connait une phase de concentration due à une MJO inopérante, une précédente AAM+ et un déplacement du vortex qui favorisent un schéma zonal.

Un élan d’ouest EAMT+ renforçant l’AAM+ se termine (l’AAM débute une phase décroissante et rentre en mode négatif), ce qui devrait continuer à booster quelque peu le courant zonal à l’échelle de l’hémisphère, sans soutien de la MJO inopérante pour l’heure. La propagation de cet élan d’ouest EAMT+ aux hautes latitudes est peu probable d’ici 7-10 jours, mais cela permet à l’anticyclone des Açores de légèrement onduler vers le 22-23-24 février (une autre dorsale anticyclonique atlantique avec extension modérée à forte devrait se former vers le 29 février – 1er-2 mars). Corrélé aux effets du réchauffement stratosphérique, cela favorisera une toute fin de mois plus perturbée et plus fraîche sous un flux d’ouest à nord-ouest (vers un rapprochement des températures sur les moyennes) sur l’Europe de l’ouest. Séquence perturbée sans excès et fraîche sans excès qui pourrait se poursuivre début mars.

Pour début mars, pas mal d’incertitudes avec un schéma NAM-/AO-/NAO- remise en cause au vu des dernières mises à jour. Cela signifierait des difficultés aux hautes pressions/hauts géopotentiels de s’installer durablement aux hautes latitudes. Tout dépendra beaucoup de la nature du futur possible réchauffement stratosphérique qui serait la continuité de l’évènement actuel. La tendance reste plus ou moins inchangée pour l’Europe de l’ouest dont la France avec un scénario majoritaire orientant vers de la douceur sans excès et un temps assez classique entre alternances anticycloniques et dépressionnaires.

Un réchauffement stratosphérique a eu lieu ce 19 février mais avec finalement une valeur restant positive à 10 hPa en m/s signifiant qu’il n’y a pas eu renversement des vents zonaux. Sur la nature du réchauffement stratosphérique dans l’immédiat, c’est un déplacement massif du vortex qui s’opère. Un réchauffement stratosphérique final précoce pourrait avoir lieu ensuite sur mars mais cela reste nébuleux car le modèle ECMWF entrevoit possiblement un renforcement des vents zonaux plus tard dans le mois de mars ou début avril.

Attention les conséquences de ce réchauffement stratosphérique actuel, ne sont pas franchement favorables à des descentes froides aux latitudes moyennes. Les conséquences du possible réchauffement stratosphérique courant mars restent à cibler.

A l’échelle française :

. Un nouveau système perturbé aborde la France avec une dépression centrée au sud de l’Irlande qui se décalera petit à petit en direction du sud-est de la France d’ici demain. Front chaud/front froid vont concerner une bonne partie du pays. Les pluies s’installent sur la façade ouest, plus abondantes dans le sud-ouest. A l’avant, le ciel se couvre même si le soleil reste prédominant sur l’extrême est, l’extrême sud-est et la Corse. Vent de sud perceptible en toute région, plus sensible vers le centre-ouest, en Bretagne et en vallée du Rhône. Neige en altitude notamment sur les Pyrénées.

. Courant jet d’ouest à nord-ouest à 300 hPa

. Flux d’ouest à sud-ouest en altitude

. Flux de sud à sud-est au sol

. Pressions dépressionnaires

. Températures dans les moyennes

Gelées parfois assez marquées dans le sud-est avec des températures descendant jusqu’à -4°C localement.

Vigilance orange Vigicrues pour la Sèvre niortaise amont.

Mise à jour 16 h : Vigilance orange Vigircrues pour la Sèvre niortaise amont, la Canche et la confluence Garonne-Dordogne.

Cumuls de pluie très importants dans le sud-ouest depuis 72 h. On peut s’attendre à d’autres gros cumuls d’ici mardi.

Samedi 24 février 2024 :

A l’échelle internationale :

. NAO+

. AO+

. PNA-

. EAMT- GWO phase 1 (AAM-)

. MJO inopérante

. ENSO+ (début de résorption).

. Ceinture de hauts géopotentiels de la mer d’Orkhotsk à l’ouest des USA

. Basses pressions sur est USA. Hautes pressions ouest USA jusqu’à la Colombie Britannique. Basses pressions sur Canada et Alaska. Hauts géopotentiels sur ouest USA, bas géopotentiels sur est continent nord américain. Bas géopotentiels sur Canada hormis Nouvelle Ecosse et Alaska.

. Courant jet atlantique ondulant atteignant l’ouest de l’Europe. Courant jet ondulant actif des USA à l’Europe.

. Bas géopotentiels sur Béring/mer des Tchouktches, une partie de l’Arctique et Atlantique

. Hauts géopotentiels mer de Sibérie Orientale, mer de Beaufort, mer de Kara et mer de Laptev

. Bas géopotentiels Islande

. Bas géopotentiels et basses pressions sur ouest de l’Europe gagnant vers le sud. Hauts géopotentiels est de l’Europe et nord-est Scandinavie.

Grosses chutes de neige sur l’est des Alpes italiennes débordant sur l’Autriche.

Vigilance rouge aux phénomènes de submersion marine sur les côtes atlantiques portugaises et de la Galice en Espagne.

. Hauts géopotentiels ouest de la Russie

. Bas géopotentiels gagnant la Scandinavie

. Basses pressions descendant sur le sud de la Russie

. Anticyclone de surface très puissant sur le nord-est de la Russie

. Schéma zonal ondulant. Courant jet subtropical ondulant prenant en puissance sur l’Atlantique et les USA. Courant jet polaire descendant très au sud sur l’extrême est du continent eurasien et s’activant sur le nord Pacifique.

Activité cyclonique tropicale :

La tempête tropicale Lincoln a rétrogradé en dépression tropicale et devrait donner de fortes pluies en arrivant sur les secteurs de Carnarvon en Australie.

. Vortex polaire troposphérique assez concentré sous l’effet de la précédente AAM+ et d’une MJO inopérante. Les pulsions douces ont du mal à atteindre les hautes latitudes. Ondulation de l’anticyclone atlantique certainement due au précédent élan d’ouest EAMT+.

Sur le plan thermique :

. Anomalie froide sur une grande partie de la Russie hormis l’ouest/nord-ouest de la Russie et l’extrême orient russe.

. Anomalie chaude sur la Scandinavie.

. Anomalie chaude sur l’Arctique sibérien et l’Arctique.

. Anomalies chaudes et froide alternant entre mer de Baffin, Groenland et Islande.

. Anomalie chaude sur Svalbard

. Alternances chaudes mer de Kara/mer de Laptev

. Anomalie chaude gagnant quasiment la quasi totalité des USA hormis les Grands Lacs. Anomalie froide sur Québec et s’installant sur nord-ouest du Canada. Anomalie chaude Nouvelle Ecosse, Ontario, Manitoba, Saskatchewan, Alberta et une partie de la Colombie Britannique. Anomalies chaude et froide se partageant l’Alaska

. Anomalie froide sur la Mongolie

. Anomalie chaude sur Proche/Moyen Orient.

. Anomalie froide gagnant l’est/sud-est de la Chine.

. Anomalie chaude sur l’Europe. Rafraîchissement gagnant l’ouest de l’Europe.

Etat du vortex polaire :

Le réchauffement stratosphérique majeur (SSW) avec renversement des vents zonaux à 10 hPa a eu lieu le 17 janvier sous forme d’un déplacement du vortex polaire. Réchauffement stratosphérique le 19 février, réaccélération des vents zonaux depuis.

Valeur du 24 février en m/s : 9,2 m/s

Edit : A priori le 19 février, il n’y a pas eu finalement de renversement des vents zonaux à 10 hPa avec une valeur de +0,15 m/s

Diffusion de NAM- interrompue avec plutôt une NAM+ signifiant un vortex polaire troposphérique assez concentré et un schéma plutôt zonal prédominant à l’échelle de l’hémisphère. Les flux de chaleur en provenance de la stratosphère, n’arrivent pas vraiment dans la troposphère. Le vortex troposphérique connait une phase de concentration due à une MJO inopérante, une AAM+ et un déplacement du vortex qui favorisent un schéma zonal.

Un élan d’ouest EAMT+ renforçant l’AAM+ se termine (l’AAM débute une phase décroissante et rentre en mode négatif), ce qui devrait continuer à booster quelque peu le courant zonal à l’échelle de l’hémisphère, sans soutien de la MJO inopérante pour l’heure. La propagation de cet élan d’ouest EAMT+ aux hautes latitudes est peu probable d’ici 7-10 jours, mais cela permet à l’anticyclone des Açores de légèrement onduler vers le 22-23-24 février (une autre dorsale anticyclonique atlantique avec extension modérée devrait se former vers le 29 février). Corrélé aux effets du réchauffement stratosphérique, cela favorisera une toute fin de mois plus perturbée et plus fraîche sous un flux d’ouest à nord-ouest (vers un rapprochement des températures sur les moyennes) sur l’Europe de l’ouest. Séquence perturbée sans excès et fraîche sans excès qui pourrait se poursuivre début mars.

Pour début mars, pas mal d’incertitudes avec un schéma NAM-/AO-/NAO- remise en cause au vu des dernières mises à jour. Cela signifierait des difficultés aux hautes pressions/hauts géopotentiels de s’installer aux hautes latitudes. Tout dépendra beaucoup de la nature du futur possible réchauffement stratosphérique qui serait la continuité de l’évènement actuel. La tendance reste plus ou moins inchangée pour l’Europe de l’ouest dont la France avec un scénario majoritaire orientant vers une douceur relative et un temps assez classique entre alternances anticycloniques et dépressionnaires.

Un réchauffement stratosphérique a eu lieu ce 19 février mais avec finalement une valeur restant positive à 10 hPa en m/s signifiant qu’il n’y a pas eu renversement des vents zonaux. Sur la nature du réchauffement stratosphérique dans l’immédiat, c’est un déplacement massif du vortex qui s’opère. Un réchauffement stratosphérique final précoce pourrait avoir lieu ensuite sur mars mais cela reste nébuleux car le modèle ECMWF entrevoit possiblement un renforcement des vents zonaux plus tard dans le mois de mars.

Attention les conséquences de ce réchauffement stratosphérique actuel, ne sont pas franchement favorables à des descentes froides aux latitudes moyennes. Les conséquences du possible réchauffement stratosphérique courant mars restent à cibler.

A l’échelle française :

. Talweg d’air froid d’altitude installé sur le pays avec des advections froides à 500 hPa jusqu’à -35°C. Fort gradient thermique vertical resserré notamment en journée favorisant la convection et donc la multiplication des averses et parfois des orages. Moitié ouest et côtes de la Manche sous les averses tandis que la moitié est est un peu plus à l’abri. Giboulées neigeuses possibles à très basse altitude. Averses parfois orageuses sur la Corse. Vents de sud-ouest encore sensibles près des côtes de la Manche et Atlantique, rafales convectives sous averses/orages possibles.

. Courant jet de nord-ouest à sud-ouest à 300 hPa (d’ouest en est)

. Flux d’ouest à sud-ouest en altitude

. Flux de sud-ouest au sol

. Pressions dépressionnaires

. Températures dans les moyennes

L’air froid d’altitude arrive un peu à se diffuser en basses couches favorisant le retour de quelques faibles gelées notamment là où le ciel a été clair la nuit précédente.

Vendredi 23 février 2024 :

. NAO+

. AO+

. PNA-

. EAMT- GWO phase 1 (AAM neutre)

. MJO inopérante

. ENSO+ (début de résorption).

. Ceinture de hauts géopotentiels mer d’Orkhotsk à la Colombie Britannique

. Basses pressions sur grand est USA. Hautes pressions ouest USA jusqu’à Colombie Britannique. Basses pressions sur Canada et Alaska. Hauts géopotentiels sur ouest continent nord américain, bas géopotentiels sur est continent nord américain. Bas géopotentiels nord-ouest Canada et Alaska.

. Courant jet atlantique ondulant atteignant l’ouest de l’Europe. Courant jet ondulant très actif des USA à l’Europe.

. Bas géopotentiels sur Béring/mer des Tchouktches, une partie de l’Arctique et Atlantique

. Hauts géopotentiels entre mer de Beaufort et mer de Baffin

. Hauts géopotentiels mer de Kara et mer de Laptev

. Bas géopotentiels Islande

. Bas géopotentiels et basses pressions sur ouest de l’Europe gagnant vers le sud. Hauts géopotentiels est de l’Europe et nord-est Scandinavie.

. Hauts géopotentiels ouest de la Russie

. Bas géopotentiels gagnant la Scandinavie

. Basses pressions descendant sur le sud de la Russie

. Anticyclone de surface très puissant sur le nord-est de la Russie

. Schéma zonal ondulant. Courant jet subtropical ondulant prenant en puissance sur l’Atlantique et les USA. Courant jet polaire descendant très au sud sur l’extrême est du continent eurasien et s’activant sur le nord Pacifique.

Activité cyclonique tropicale :

Les effets de la tempête tropicale Eleanor auront été limités que ce soit sur l’île Maurice et à la Réunion.

Sources via https://twitter.com/AxouMeteo

Surveillance autour de la tempête tropicale Lincoln qui pourrait venir impacter l’ouest de l’Australie avec de fortes pluies.

. Vortex polaire troposphérique qui se densifie et se reconcentre globalement certainement sous l’effet conjugué du réchauffement stratosphérique en cours, de l’AAM+ et d’une MJO inopérante. Les pulsions douces ont du mal à atteindre les hautes latitudes. Ondulation de l’anticyclone atlantique certainement due au précédent élan d’ouest EAMT+.

Sur le plan thermique :

. Anomalie froide sur une grande partie de la Russie du sud. Retour d’anomalies chaudes sur l’extrême nord de la Russie s’étendant. Anomalie chaude extrême orient Russe.

. Anomalie chaude sur la Scandinavie.

. Anomalie chaude sur l’Arctique sibérien et l’Arctique.

. Anomalies chaudes et froide alternant entre mer de Baffin, Groenland et Islande.

. Anomalie chaude sur Svalbard

. Alternances chaudes et froides mer de Kara/mer de Laptev

. Anomalie chaude gagnant quasiment la quasi totalité des USA hormis l’extrême sud-est et quelque peu les Rocheuses. Anomalie froide sur Manitoba, Ontario et Baie d’Hudson. Anomalie chaude Québec et grand nord-ouest du Canada. Anomalie chaude en Alaska.

. Anomalie froide sur la Mongolie

. Anomalie chaude sur Proche/Moyen Orient.

. Anomalie froide gagnant le nord et l’est de la Chine.

. Anomalie chaude sur l’Europe. Rafraîchissement gagnant l’ouest de l’Europe.

. Anomalie chaude sur nord-ouest de l’Afrique régressant

Etat du vortex polaire :

Le réchauffement stratosphérique majeur (SSW) avec renversement des vents zonaux à 10 hPa a eu lieu le 17 janvier sous forme d’un déplacement du vortex polaire. Réchauffement stratosphérique le 19 février, réaccélération des vents zonaux depuis.

Valeur du 23 février en m/s : 7,6 m/s

Edit : A priori le 19 février, il n’y a pas eu finalement de renversement des vents zonaux à 10 hPa avec une valeur de +0,15 m/s

Diffusion de NAM- interrompue avec plutôt une NAM+ signifiant le renforcement du vortex polaire troposphérique et un schéma plutôt zonal prédominant à l’échelle de l’hémisphère. Les flux de chaleur en provenance de la stratosphère, n’arrivent pas vraiment dans la troposphère. Le vortex troposphérique connait un renforcement certainement temporaire du à une MJO inopérante, une AAM+ et un déplacement du vortex qui favorisent un schéma zonal.

Un élan d’ouest EAMT+ renforçant l’AAM+ se termine (l’AAM débute une phase décroissante), ce qui devrait continuer à booster quelque peu le courant zonal à l’échelle de l’hémisphère, sans soutien de la MJO inopérante pour l’heure. La propagation de cet élan d’ouest EAMT+ aux hautes latitudes est peu probable d’ici 7-10 jours, mais cela permet à l’anticyclone des Açores de légèrement onduler vers le 22-23-24 février (une autre dorsale anticyclonique atlantique avec faible extension devrait se former vers le 29 février). Corrélé aux effets du réchauffement stratosphérique, cela favorisera une toute fin de mois plus perturbée et plus fraîche sous un flux d’ouest à nord-ouest (vers un rapprochement des températures sur les moyennes) sur l’Europe de l’ouest. Séquence perturbée sans excès et fraîche sans excès qui pourrait se poursuivre début mars.

Pour début mars, pas mal d’incertitudes avec un schéma NAM-/AO-/NAO- remise en cause au vu des dernières mises à jour. Cela signifierait des difficultés aux hautes pressions/hauts géopotentiels de s’installer aux hautes latitudes. Tout dépendra beaucoup de la nature du futur possible réchauffement stratosphérique qui serait la continuité de l’évènement actuel. La tendance reste plus ou moins inchangée pour l’Europe de l’ouest dont la France avec un scénario majoritaire orientant vers une douceur relative et un temps assez classique entre alternances anticycloniques et dépressionnaires.

Un réchauffement stratosphérique a eu lieu ce 19 février mais avec finalement une valeur restant positive à 10 hPa en m/s signifiant qu’il n’y a pas eu renversement des vents zonaux. Sur la nature du réchauffement stratosphérique dans l’immédiat, c’est un déplacement massif du vortex qui s’opère. Un réchauffement stratosphérique final précoce pourrait avoir lieu ensuite sur mars mais cela reste nébuleux car le modèle ECMWF entrevoit possiblement un renforcement des vents zonaux plus tard dans le mois de mars.

Attention les conséquences de ce réchauffement stratosphérique actuel, ne sont pas franchement favorables à des descentes froides aux latitudes moyennes. Les conséquences du possible réchauffement stratosphérique courant mars restent à cibler.

A l’échelle française :

. Talweg d’air froid d’altitude installé sur le pays avec des advections froides à 500 hPa jusqu’à -35°C. Fort gradient thermique vertical resserré notamment en journée favorisant la convection et donc la multiplication des averses et parfois des orages. Moitié ouest et côtes de la Manche sous les averses tandis que la moitié est est un peu plus à l’abri. Quelques pluies circulent en Corse. Vents de sud-ouest encore sensibles près des côtes de la Manche et Atlantique, rafales convectives sous averses/orages possibles.

. Courant jet de sud-ouest à 300 hPa

. Flux d’ouest à sud-ouest en altitude

. Flux d’ouest à sud-ouest au sol

. Pressions dépressionnaires

. Températures dans les moyennes ou très légèrement excédentaires

Vigilance orange par Vigicrues pour les crues de la Lay, de la Sèvre Nantaise amont, de la Sèvre Nantaise aval et de la Sèvre Niortaise amont.

Jeudi 22 février 2024 :

A l’échelle internationale :

. NAO+

. AO+

. PNA-

. EAMT- GWO phase 8 (AAM+ en décroissance)

. MJO inopérante

. ENSO+ (début de résorption).

. Hauts géopotentiels mer d’Orkhotsk s’étirant vers mer de Sibérie orientale et vers l’ouest du Canada

. Hautes pressions sur sud-est USA. Basses pressions sur centre-est USA et nord USA. Hautes pressions ouest USA. Basses pressions sur Canada et Alaska, hautes pressions Nouvelle Ecosse et Nunavut. Hauts géopotentiels du nord des USA au nord-ouest du Canada, bas géopotentiels sur extrême nord Canada. Bas géopotentiels sur Alaska. Hauts géopotentiels sur est USA et est Canada.

. Courant jet atlantique ondulant atteignant l’ouest de l’Europe. Courant jet ondulant très actif des USA à l’Europe.

. Rivière atmosphérique provenance des Antilles envahit l’Europe de l’ouest

. Bas géopotentiels sur Béring/mer des Tchouktches, une partie de l’Arctique et Atlantique

. Hauts géopotentiels entre mer de Beaufort et mer de Baffin

. Bas géopotentiels mer de Kara et mer de Laptev

. Bas géopotentiels Islande

. Hauts géopotentiels en régression vers le sud de l’Europe avec installation de bas géopotentiels sur le nord/nord-ouest de l’Europe

. Bas géopotentiels gagnant la Scandinavie

. Basses pressions descendant sur le sud de la Russie

. Anticyclone de surface très puissant sur le nord-est de la Russie

. Schéma zonal ondulant. Courant jet subtropical ondulant prenant en puissance sur l’Atlantique et les USA. Courant jet polaire descendant très au sud sur l’extrême est du continent eurasien et s’activant sur le Pacifique.

Activité cyclonique tropicale :

La tempête tropicale Eleanor passe tout juste à l’est de l’Ile Maurice mais elle tend à se désorganiser. De fortes pluies tombent sur l’Ile Maurice. Pour La Réunion, peu de risques hormis quelques pluies et orages notamment en soirée sur l’est et le sud de l’île.

Surveillance autour de la tempête tropicale Lincoln qui pourrait venir impacter l’ouest de l’Australie avec de fortes pluies.

. Vortex polaire troposphérique qui se densifie et se reconcentre globalement certainement sous l’effet conjugué du réchauffement stratosphérique en cours, de l’AAM+ et d’une MJO inopérante. Les pulsions douces ont du mal à atteindre les hautes latitudes.

Sur le plan thermique :

. Anomalie froide sur une grande partie de la Russie du sud. Retour d’anomalies chaudes sur l’extrême nord de la Russie s’étendant. Anomalie chaude extrême orient Russe.

. Anomalie chaude sur la Scandinavie.

. Anomalie chaude sur l’Arctique sibérien et l’Arctique.

. Anomalies chaudes et froide alternant entre mer de Baffin, Groenland et Islande.

. Anomalie chaude sur Svalbard

. Anomalie chaude mer de Kara/mer de Laptev

. Anomalie chaude gagnant quasiment la quasi totalité des USA hormis l’extrême est et le sud-est. Anomalie froide gagnant l’ouest des USA. Anomalie froide sur nord/nord-est du Canada. Anomalie chaude sur nord-ouest du Canada et Alaska

. Anomalie froide sur la Mongolie

. Anomalie neutre sur Proche/Moyen Orient.

. Anomalie chaude sur sud-est Asiatique et Japon régressant. Anomalie froide gagnant le nord et l’est de la Chine.

. Anomalie chaude sur l’Europe

. Anomalie sur nord-ouest de l’Afrique régressant

Le réchauffement stratosphérique majeur (SSW) avec renversement des vents zonaux à 10 hPa a eu lieu le 17 janvier sous forme d’un déplacement du vortex polaire. Réchauffement stratosphérique en cours avec grosse décélération des vents zonaux.

Valeur du 22 février en m/s : 5,7 m/s

Edit : A priori le 19 février, il n’y a pas eu finalement de renversement des vents zonaux à 10 hPa avec une valeur de +0,15 m/s

Diffusion de NAM- interrompue avec plutôt une NAM+ signifiant le renforcement du vortex polaire troposphérique et un schéma plutôt zonal prédominant à l’échelle de l’hémisphère. Les flux de chaleur en provenance de la stratosphère, n’arrivent pas vraiment dans la troposphère. Le vortex troposphérique connait un renforcement certainement temporaire du à une MJO inopérante, une AAM+ et un déplacement du vortex qui favorisent un schéma zonal.

Un élan d’ouest EAMT+ renforçant l’AAM+ se termine (l’AAM débute une phase décroissante), ce qui devrait continuer à booster quelque peu le courant zonal à l’échelle de l’hémisphère, sans soutien de la MJO inopérante pour l’heure. La propagation de cet élan d’ouest EAMT+ aux hautes latitudes est peu probable d’ici 7-10 jours, mais cela permet à l’anticyclone des Açores de légèrement onduler vers le 22-23-24 février (une autre dorsale anticyclonique avec faible extension devrait se former vers le 29 février). Corrélé aux effets du réchauffement stratosphérique, cela favorisera une toute fin de mois perturbée et plus fraîche sous un flux d’ouest à nord-ouest (vers un rapprochement des températures sur les moyennes) sur l’Europe de l’ouest. Séquence perturbée et fraîche sans excès qui pourrait se poursuivre début mars.

Pour début mars, pas mal d’incertitudes avec un schéma NAM-/AO-/NAO- remise en cause au vu des dernières mises à jour. Cela signifierait des difficultés aux hautes pressions/hauts géopotentiels de s’installer aux hautes latitudes. Tout dépendra beaucoup de la nature du futur possible réchauffement stratosphérique qui serait la continuité de l’évènement actuel. La tendance reste plus ou moins inchangée pour l’Europe de l’ouest dont la France avec un scénario majoritaire orientant vers une douceur relative et un temps perturbé.

Un réchauffement stratosphérique a eu lieu ce 19 février mais avec finalement une valeur restant positive à 10 hPa en m/s signifiant qu’il n’y a pas eu renversement des vents zonaux. Sur la nature du réchauffement stratosphérique dans l’immédiat, c’est un déplacement massif du vortex qui s’opère. Un réchauffement stratosphérique final précoce pourrait avoir lieu ensuite sur mars mais cela reste nébuleux car le modèle ECMWF entrevoit possiblement un renforcement des vents zonaux plus tard dans le mois de mars.

Attention les conséquences de ce réchauffement stratosphérique actuel, ne sont pas franchement favorables à des descentes froides aux latitudes moyennes. Les conséquences du possible réchauffement stratosphérique courant mars restent à cibler.

A l’échelle française :

. Un temps très perturbé s’impose sur la France avec un secteur chaud donnant des pluies parfois abondantes sur une très grosse moitié nord. Un front froid arrive par la Bretagne avec une anomalie dépressionnaire pouvant dégénérer en tempête cet après-midi (tempête Louis). Tout dépendra de s’il y a couplage entre l’anomalie de tropopause visible sur la Manche et anomalie en surface en lien avec le front froid. S’il y a creusement en sortie gauche de branche de jet divergente, des rafales de vent très violentes pourraient se produire sur la Manche jusqu’aux terres du Nord avec un possible sting jet de basses couches. Les vents se renforcent en Bretagne avec une rafale à 120 km/h relevée à la Pointe du Raz (29).

Depuis 48 h, déjà de bons cumuls de pluie par l’apport du front chaud/secteur chaud gorgé en eau. Jusqu’à près de 60 mm localement dans les Deux Sèvres.

. Courant jet de sud-ouest à 300 hPa

. Flux d’ouest à sud-ouest en altitude

. Flux de sud à sud-ouest au sol

. Pressions dépressionnaires

. Températures excédentaires de 4°C

Vigilance orange Météo France en cours pour nombre de départements du nord de la France en raison de vents tempétueux. Vigilance orange pour vents violents aussi pour le sud-ouest. Vigilance orange pour pluie-inondation pour Vendée et Deux-Sèvres.

. La Sèvre Niortaise amont passe en vigilance orange crues.

Mercredi 21 février 2024 :

A l’échelle internationale :

. NAO+

. AO+

. PNA-

. EAMT- GWO phase 8 (AAM+ en décroissance)

. MJO inopérante

. ENSO+ (début de résorption).

. Hauts géopotentiels mer d’Orkhotsk s’étirant vers mer de Sibérie orientale et vers le centre Pacifique

. Hautes pressions sur est et sud-est USA. Basses pressions sur ouest USA et centre USA. Basses pressions sur Canada et Alaska, hautes pressions nord-est Canada et Baie d’Hudson. Hauts géopotentiels du nord des USA à l’est de l’Alaska, bas géopotentiels sur extrême nord Canada, sur extrême sud-est USA. Bas géopotentiels extrême-ouest USA. Bas géopotentiels sur ouest Alaska.

. Rivière atmosphérique ouest USA notamment Californie avec pluies très abondantes et des inondations. Neige abondante en altitude.

. Courant jet atlantique ondulant atteignant l’ouest de l’Europe. Hauts géopotentiels investissant une bonne partie de l’Europe. Décalage progressif vers l’est en direction de l’Europe d’une branche de jet très active. Courant jet ondulant très actif sur les USA.

. Rivière atmosphérique provenance des Antilles commençant à envahir l’Europe de l’ouest

. Bas géopotentiels sur Béring/mer des Tchouktches, une partie de l’Arctique et Atlantique

. Hauts géopotentiels entre mer de Beaufort et mer de Baffin

. Bas géopotentiels mer de Kara et mer de Laptev

. Bas géopotentiels Islande

. Hauts géopotentiels en régression vers le sud de l’Europe

. Bas géopotentiels gagnant la Scandinavie

. Basses pressions descendant sur le sud de la Russie

. Anticyclone de surface très puissant sur le nord-est de la Russie

. Schéma zonal ondulant. Courant jet subtropical ondulant prenant en puissance sur l’Atlantique et les USA. Courant jet polaire descendant très au sud sur l’extrême est du continent eurasien et s’activant sur le Pacifique.

Activité cyclonique tropicale :

Eleanor continue à circuler en direction du sud en tant que tempête tropicale. Ce système passera à l’est de l’Ile de Maurice. Son renforcement peine à se faire. La Réunion est en pré-alerte cyclonique mais ne devrait subir que des pluies et orages sur l’est et le sud de l’île.

. Vortex polaire troposphérique qui se densifie et se reconcentre globalement certainement sous l’effet conjugué du réchauffement stratosphérique en cours, de l’AAM+ et d’une MJO inopérante. Les pulsions douces ont du mal à atteindre les hautes latitudes.

Sur le plan thermique :

. Anomalie froide sur une grande partie de la Russie du sud. Retour d’anomalies chaudes sur l’extrême nord de la Russie s’étendant. Anomalie chaude extrême orient Russe.

. Anomalie chaude sur la Scandinavie.

. Anomalie chaude sur l’Arctique sibérien et l’Arctique.

. Anomalie chaude mer de Baffin, Groenland et Islande.

. Anomalie froide sud de Svalbard

. Anomalie chaude mer de Kara/mer de Laptev

. Anomalie chaude gagnant quasiment la quasi totalité des USA hormis l’est et le sud-est. Anomalie froide sur est/nord-est du Canada ainsi que centre et Nunavut. Anomalie chaude sur l’Alaska et le nord-ouest du Canada.

. Anomalie froide sur la Mongolie

. Anomalie neutre sur Proche/Moyen Orient.

. Anomalie chaude sur sud-est Asiatique et Japon. Anomalie froide gagnant le nord et l’est de la Chine.

. Anomalie chaude sur l’Europe

. Anomalie sur nord-ouest de l’Afrique

Le réchauffement stratosphérique majeur (SSW) avec renversement des vents zonaux à 10 hPa a eu lieu le 17 janvier sous forme d’un déplacement du vortex polaire. Réchauffement stratosphérique en cours avec grosse décélération des vents zonaux.

Valeur du 21 février en m/s : 4,4 m/s

Edit : A priori le 19 février, il n’y a pas eu finalement de renversement des vents zonaux à 10 hPa avec une valeur de +0,15 m/s

Diffusion de NAM- peu franche dans la troposphère avec une certaine neutralité. Les flux de chaleur en provenance de la stratosphère, resteraient modérés malgré le réchauffement stratosphérique en cours rendant la prévisibilité de l’évolution du vortex à tous les étages difficile. Le vortex troposphérique connait un renforcement certainement temporaire du à une MJO inopérante, une AAM+ et un déplacement du vortex qui favorisent un schéma zonal.

Un élan d’ouest EAMT+ renforçant l’AAM+ se termine (l’AAM débute une phase décroissante), ce qui devrait continuer à booster quelque peu le courant zonal à l’échelle de l’hémisphère, sans soutien de la MJO inopérante pour l’heure. La propagation de cet élan d’ouest EAMT+ aux hautes latitudes est peu probable d’ici 7 jours, mais cela pourrait permettre à un anticyclone atlantique de se former sous forme d’une dorsale à amplitude modérée vers le 22-23-24 février (une autre dorsale anticyclonique avec faible extension devrait se former vers le 29 février). Corrélé aux effets du réchauffement stratosphérique, cela favorisera une toute fin de mois perturbée et plus fraîche sous un flux d’ouest à nord-ouest (vers un rapprochement des températures sur les moyennes) sur l’Europe de l’ouest. Séquence perturbée et fraîche sans excès qui pourrait se poursuivre début mars.

Début mars sous l’influence d’une NAM- possiblement plus importante et d’une AAM-, une séquence plus méridienne à l’échelle de l’hémisphère est assez probable avec mise en place de hauts géopotentiels aux hautes latitudes. NAO- et AO- seraient de retour, l’Europe de l’ouest serait sous l’emprise d’un flux perturbé d’ouest bas en latitude avec des précipitations récurrentes dans une ambiance assez douce.

Un réchauffement stratosphérique a eu lieu ce 19 février mais avec finalement une valeur restant positive à 10 hPa en m/s signifiant qu’il n’y a pas eu renversement des vents zonaux. Sur la nature du réchauffement stratosphérique dans l’immédiat, c’est un déplacement massif du vortex qui s’opère. Un réchauffement stratosphérique final précoce pourrait avoir lieu ensuite sur mars mais cela reste nébuleux car le modèle ECMWF entrevoit possiblement un renforcement des vents zonaux plus tard dans le mois de mars.

Attention les conséquences de ce réchauffement stratosphérique actuel, ne sont pas franchement favorables à des descentes froides aux latitudes moyennes. Les conséquences du possible réchauffement stratosphérique courant mars restent à cibler.

A l’échelle française :

. Arrivée d’un système perturbé sur l’ouest de l’Europe avec une rivière atmosphérique chargée en humidité. Le front chaud/secteur chaud aborde le nord-ouest du pays avec des pluies abondantes qui vont se décaler vers l’est et le sud-est au fil des heures. Le voile de nuages élevés s’épaissit à l’avant sur une bonne partie du pays même si le ciel est lumineux dans l’est et le sud-est. Vent de sud-ouest soufflant fort sur les côtes de la Manche à parfois près de 70-80 km/h en rafales. En soirée, il neigera sur les Alpes du nord à partir de 2000 – 2200 m d’altitude.

. Courant jet de nord-ouest à 300 hPa

. Flux d’ouest à sud-ouest en altitude

. Flux de sud à sud-ouest au sol sur une grosse moitié nord, d’est à sud sur la moitié sud

. Pressions dépressionnaires sur le nord-ouest du pays, anticycloniques ailleurs

. Températures excédentaires de 2 à 4°C

Etat thermique 2ème décade février 2024 :

La 2ème décade a encore vu une douceur exceptionnelle avec des records nombreux. L’excédent s’élève sur cette décade à +4,6°C par rapport à la période de référence 1991-2020.

Cela nous amène à un excédent « fou » depuis le début du mois de +4,2°C.

Avec l’entrée dans une dernière décade de février plus perturbée et plus fraiche, cet excédent devrait se tasser un peu. Mais ce mois finira quoiqu’il en soit très excédentaire.

Source : Infoclimat

Etat pluviométrique 2ème décade février 2024 :

La deuxième décade a été peu arrosée faisant suite à une première décade plus arrosée. Vu les prévisions de pluies abondantes pour la dernière décade, février terminera à coup sur sur un mois excédentaire en terme de pluviométrie. Depuis octobre, seul janvier a été un mois déficitaire. Evolution très favorable pour les nappes phréatiques même si la végétation se réveille, et humidité de surface bien présente. Par contre situation toujours critique dans le Roussillon.

Source : meteo60

Etat nival 2ème décade février 2024 :

Aucune chute de neige en plaine lors de la deuxième décade. Situation sur le plan de l’enneigement très faible sur la plupart des massifs. Absence de neige sur les massifs de l’est et le Massif Central. Enneigement faiblard sur les Alpes au dessous de 1800 – 2000 m, excédentaire parfois assez largement sur les Alpes du nord au delà de 2500 m. Amélioration dernièrement de l’enneigement sur les Pyrénées au delà de 1500 – 1800 m. Amélioration en vue sur la dernière décade au vu des prévisions.

Source : meteo60

Mardi 20 février 2024 :

A l’échelle internationale :

. NAO+

. AO+

. PNA-

. EAMT- GWO phase 8 (AAM+)

. MJO inopérante

. ENSO+ (début de résorption).

. Hauts géopotentiels mer d’Orkhotsk s’étirant vers mer de Béring et Arctique

. Hautes pression sur est et sud USA. Basses pressions sur ouest USA et centre USA. Basses pressions sur Canada et Alaska, hautes pressions centre/est et extrême nord Canada. Hauts géopotentiels du nord des USA à l’est de l’Alaska, bas géopotentiels sur nord/nord-est Canada, sud-est USA. Bas géopotentiels extrême-ouest USA.

. Rivière atmosphérique ouest USA notamment Californie avec pluies très abondantes et des inondations. Neige en altitude.

. Courant jet atlantique ondulant atteignant l’ouest de l’Europe. Hauts géopotentiels investissant une bonne partie de l’Europe. Décalage progressif vers l’est en direction de l’Europe d’une branche de jet très active.

. Bas géopotentiels sur Béring/mer des Tchouktches, une partie de l’Arctique et Atlantique

. Hauts géopotentiels entre mer de Beaufort et Groenland

. Bas géopotentiels mer de Kara et mer de Laptev

. Bas géopotentiels Islande

. Hauts géopotentiels sur l’Europe

. Bas géopotentiels sur le nord-est Scandinavie descendant sur la Russie

. Basses pressions descendant sur le centre/est de la Russie et sur l’ouest de la Russie

. Schéma zonal ondulant. Courant jet subtropical ondulant prenant en puissance sur l’ouest de l’Atlantique et le sud-ouest des USA. Courant jet polaire descendant très au sud sur l’est du continent eurasien. Ondulation pour former une dorsale centre pacifique.

Activité cyclonique tropicale :

Djoungou loin de toute terre habitée a rétrogradé en tempête tropicale et devrait s’éteindre rapidement.

Eleanor continue son renforcement et devrait atteindre la puissance d’un cyclone de catégorie 1. Aux dernières prévisions, l’île Maurice est davantage menacé que la Réunion qui pourrait rester à l’écart.

. Vortex polaire troposphérique attaqué par le Pacifique et l’ouest américain avec une dorsale, et par une dorsale sur la Russie se décalant vers l’est. Une partie du vortex polaire se décroche sur le nord de la Russie occidentale et la Russie orientale. Une autre partie du vortex bascule de plus en plus sur le quadrant occidental notamment sur le nord-est du continent nord américain augurant d’un flux atlantique de plus en plus actif.

Sur le plan thermique :

. Anomalie froide sur une grande partie de la Russie du sud. Retour d’anomalies chaudes sur l’extrême nord de la Russie s’étendant. Anomalie chaude extrême orient Russe.

. Anomalie assez neutre sur la Scandinavie.

. Anomalie chaude sur l’Arctique sibérien et l’Arctique.

. Anomalie chaude mer de Baffin, Groenland et Islande.

. Anomalie froide ouest de Svalbard

. Anomalie chaude mer de Kara/mer de Laptev

. Anomalie chaude gagnant quasiment la quasi totalité des USA hormis l’est et le sud-est. Anomalie froide sur est/nord-est du Canada ainsi que centre et Nunavut. Anomalie chaude sur l’Alaska et le nord-ouest du Canada.

. Anomalie froide sur la Mongolie

. Anomalie chaude sur Proche/Moyen Orient.

. Anomalie chaude sur sud-est Asiatique et Japon. Anomalie froide gagnant le nord et l’est de la Chine.

. Anomalie chaude sur l’Europe

. Anomalie sur nord et ouest de l’Afrique

A noter de nouveaux records de températures dans l’ouest de l’Australie.

Le réchauffement stratosphérique majeur (SSW) avec renversement des vents zonaux à 10 hPa a eu lieu le 17 janvier sous forme d’un déplacement du vortex polaire. Réchauffement stratosphérique en cours avec grosse décélération des vents zonaux.

Valeur du 20 février en m/s : 3,6 m/s

Edit : A priori le 19 février, il n’y a pas eu finalement de renversement des vents zonaux à 10 hPa avec une valeur de +0,15 m/s

Diffusion de NAM- peu franche dans la troposphère avec une certaine neutralité. Les flux de chaleur en provenance de la stratosphère, resteraient modérés malgré le réchauffement stratosphérique en cours rendant la prévisibilité de l’évolution du vortex à tous les étages difficile. Le vortex troposphérique reste cependant attaqué par des dorsales peu stables aux hautes latitudes pour l’heure.

Un élan d’ouest EAMT+ renforçant l’AAM+ se termine, ce qui devrait continuer à booster quelque peu le courant zonal à l’échelle de l’hémisphère, sans soutien de la MJO inopérante pour l’heure. La propagation de cet élan d’ouest EAMT+ aux hautes latitudes est peu probable d’ici 7 jours, mais cela pourrait permettre à un anticyclone atlantique de se former sous forme d’une dorsale à amplitude modérée vers le 22-23-24 février. Corrélé aux effets du réchauffement stratosphérique, cela favorisera une toute fin de mois perturbée et plus fraîche sous un flux d’ouest à nord-ouest (vers un rapprochement des températures sur les moyennes) sur l’Europe de l’ouest. Séquence perturbée et fraîche sans excès qui pourrait se poursuivre début mars.

Un réchauffement stratosphérique a eu lieu ce 19 février mais avec finalement une valeur restant positive à 10 hPa en m/s signifiant qu’il n’y a pas eu renversement des vents zonaux. Sur la nature du réchauffement stratosphérique dans l’immédiat, c’est un déplacement massif du vortex qui s’opère. Un réchauffement stratosphérique final précoce pourrait avoir lieu ensuite sur mars mais cela reste nébuleux car le modèle ECMWF entrevoit possiblement un renforcement des vents zonaux plus tard dans le mois de mars.

Attention les conséquences de ce réchauffement stratosphérique actuel, ne sont pas franchement favorables à des descentes froides aux latitudes moyennes. Les conséquences du possible réchauffement stratosphérique courant mars restent à cibler.

A l’échelle française :

. Dernier jour calme avec prédominance d’un temps souvent assez gris sur 2/3 nord de la France. Beaucoup de stratus/stratocumulus un peu partout qui se morcelleront au sud de la Loire cet après-midi ramenant davantage d’éclaircies. Des nuages plus épais également de l’étage élevé/moyen commence à circuler par le nord-ouest précurseur de l’arrivée du front chaud/secteur chaud très actif demain. L’on voit bien cette écharpe très perturbée s’avancer pour nous concerner à partir de demain.

. Courant jet de nord à nord-ouest à 300 hPa

. Flux de nord à nord-ouest en altitude

. Flux d’ouest à sud-ouest au sol sur la façade ouest et au nord de la Loire, de nord à nord-ouest sur un très gros quart sud-est du pays

. Pressions anticycloniques

. Températures excédentaires de 3 à 4°C

Lundi 19 février 2024 :

A l’échelle internationale :

. NAO+

. AO+

. PNA neutre

. EAMT+ GWO phase 7 (AAM+)

. MJO inopérante

. ENSO+ (début de résorption).

. Hauts géopotentiels mer d’Orkhotsk s’étirant vers mer de Béring et Arctique

. Hautes pression sur est et sud USA. Basses pressions sur ouest USA et centre USA. Basses pressions sur Canada et Alaska, hautes pressions centre Canada. Hauts géopotentiels du nord des USA à l’Alaska, bas géopotentiels sur nord/nord-est Canada, est et sud USA. Bas géopotentiels extrême-ouest USA.

. Rivière atmosphérique ouest USA notamment Californie avec pluies très abondantes et des inondations. Neige en altitude.

. Courant jet atlantique ondulant atteignant l’ouest de l’Europe. Hauts géopotentiels investissant une bonne partie de l’Europe. Décalage progressif vers l’est en direction de l’Europed’une branche de jet très active.

. Bas géopotentiels sur Béring/mer des Tchouktches, une partie de l’Arctique et Atlantique

. Hauts géopotentiels entre mer de Beaufort, Groenland et Islande.

. Bas géopotentiels Svalbard, mer de Kara et mer de Laptev

. Hauts géopotentiels sur l’Europe

. Bas géopotentiels s’installant sur le nord-est Scandinavie descendant sur la Russie

. Basses pressions descendant sur le centre/est de la Russie et sur l’ouest de la Russie

. Schéma zonal ondulant. Courant jet subtropical ondulant prenant en puissance sur l’ouest de l’Atlantique. Courant jet polaire descendant très au sud sur l’est du continent eurasien. Ondulation du courant jet polaire pour former la dorsale ouest américaine. Ondulation pour former une dorsale centre pacifique.

L’activité cyclonique perdure dans le sud de l’Océan Indien avec Djoungou qui se déplace loin des terres habitées et commence à faiblir.

Sous haute surveillance une tempête tropicale qui pourrait se renforcer en cyclone de catégorie 1 ou 2 et toucher les environs de Maurice et de la Réunion. Ce système resterait moins fort que Belal précédemment mais l’est et le sud de la Réunion paraissent bien exposés.

. Vortex polaire troposphérique attaqué par le Pacifique et l’ouest américain avec une dorsale, et par une dorsale sur la Russie se décalant vers l’est. Une partie du vortex polaire se décroche sur la Russie occidentale et la Russie orientale. Une autre partie du vortex bascule de plus en plus sur le quadrant occidental notamment sur le nord-est du continent nord américain.

Sur le plan thermique :

. Anomalie froide sur une grande partie de la Russie du sud. Retour d’anomalies chaudes sur l’extrême nord de la Russie s’étendant. Anomalie chaude extrême orient Russe.

. Anomalie assez neutre sur la Scandinavie.

. Anomalie chaude sur l’Arctique.

. Anomalie chaude mer de Baffin, Groenland et Islande.

. Anomalie froide Svalbard

. Anomalie chaude mer de Kara/mer de Laptev

. Anomalie froide sur une grande partie des USA, anomalie chaude sur sud-ouest des USA gagnant le Midwest. Anomalie chaude sur nord-ouest du Canada, anomalie froide sur nord-est du Canada hormis Nouvelle Ecosse. Anomalie chaude sur l’Alaska.

. Anomalie froide sur la Mongolie

. Anomalie chaude sur Proche/Moyen Orient.

. Anomalie chaude sur sud-est Asiatique et Japon. Anomalie froide gagnant le nord de la Chine.

Enormes contrastes sur la Chine connaissant tous les temps au passage de ce courant jet polaire.

Au Japon, de nombreux records de températures maximales mensuels sont tombés.

. Anomalie chaude sur l’Europe

. Anomalie sur nord et ouest de l’Afrique

Le réchauffement stratosphérique majeur (SSW) avec renversement des vents zonaux à 10 hPa a eu lieu le 17 janvier sous forme d’un déplacement du vortex polaire. Réchauffement stratosphérique en cours avec grosse décélération des vents zonaux.

Valeur du 19 février en m/s : -2 m/s

Diffusion de NAM- peu franche dans la troposphère avec une certaine neutralité. Les flux de chaleur en provenance de la stratosphère, resteraient modérés malgré le réchauffement stratosphérique en cours rendant la prévisibilité de l’évolution du vortex à tous les étages difficile. Le vortex troposphérique reste cependant attaqué par des dorsales peu stables aux hautes latitudes pour l’heure.

Un élan d’ouest EAMT+ renforçant l’AAM+, est en cours ce qui devrait booster quelque peu le courant zonal à l’échelle de l’hémisphère, sans soutien de la MJO inopérante pour l’heure. La propagation de cet élan d’ouest EAMT+ aux hautes latitudes est peu probable d’ici 7 jours, mais cela pourrait permettre à un anticyclone atlantique de se former sous forme d’une dorsale à amplitude modérée vers le 22-23-24 février. Corrélé aux effets du réchauffement stratosphérique, cela favorisera une toute fin de mois perturbée et plus fraîche sous un flux d’ouest à nord-ouest (vers un rapprochement des températures sur les moyennes) sur l’Europe de l’ouest. Séquence perturbée et fraîche sans excès qui pourrait se poursuivre début mars.

Un réchauffement majeur stratosphérique avec renversements des vents zonaux à 10 hPa, est en cours. Sur la nature du réchauffement stratosphérique dans l’immédiat, c’est un déplacement massif du vortex qui s’opère. Un réchauffement stratosphérique final précoce pourrait avoir lieu ensuite sur mars.

Attention les conséquences de ce réchauffement stratosphérique actuel, ne sont pas franchement favorables à des descentes froides aux latitudes moyennes. Les conséquences du possible réchauffement stratosphérique courant mars restent à cibler.

A l’échelle française :

. Une énième perturbation (en pleine frontolyse) très affaiblie circule au nord de la Loire en donnant beaucoup de grisaille et éventuellement quelques gouttes. Au sud de la Loire hormis dans le sud-est et en Corse, beaucoup de nuages bas circulent alternant avec quelques éclaircies. Mistral et Tramontane sensibles dans leur secteur respectif.

. Courant jet de nord-ouest à 300 hPa

. Flux de nord à nord-ouest en altitude

. Flux d’ouest au sol au nord de la Loire, de nord-ouest au sud de la Loire

. Pressions anticycloniques

. Températures minimales excédentaires de plus de 6°C, restant de la journée excédentaires de 4,5 à 5,5°C

Dimanche 18 février 2024 :

A l’échelle internationale :

. NAO+

. AO neutre

. PNA+

. EAMT+ GWO phase 5 (AAM+)

. MJO inopérante

. ENSO+ (début de résorption).

. Hauts géopotentiels mer d’Orkhotsk s’étirant vers mer de Béring et Arctique (mer de Laptev)

. Hautes pressions sur sud USA. Basses pressions sur ouest USA et nord-est USA. Basses pressions sur Canada et Alasksa. Hauts géopotentiels du nord des USA à l’Alaska, bas géopotentiels sur nord/nord-est Canada, est et sud USA. Bas géopotentiels extrême-ouest USA.

Nouvelle rivière atmosphérique qui concerne la Californie. Alerte aux inondations d’ici début de semaine.

Rapport sur les chutes de neige précédemment abondantes entre nord et nord-est des USA

. Courant jet atlantique ondulant atteignant l’ouest de l’Europe. Hauts géopotentiels investissant une bonne partie de l’Europe.

. Bas géopotentiels sur Béring/mer des Tchouktches, une partie de l’Arctique et Atlantique

. Hauts géopotentiels entre Groenland et Islande.

. Bas géopotentiels Svalbard

. Hauts géopotentiels sur l’Europe

. Bas géopotentiels s’installant sur le nord-est Scandinavie descendant sur la Russie

. Basses pressions descendant sur le centre/est de la Russie et sur l’ouest de la Russie.

. Schéma zonal ondulant. Courant jet subtropical ondulant prenant en puissance sur le sud-est/est des USA. Courant jet polaire descendant très au sud sur l’est du continent eurasien. Ondulation du courant jet polaire pour former la dorsale ouest américaine. Ondulation pour former une dorsale centre pacifique.

Le courant jet a atteint les 425 km/h sur l’est des USA. C’est la deuxième valeur la plus élevée relevée sur le radiosondage de Baltimore.

Tempête de neige sur le Xinjiang en Chine en plein sur le trajet du courant jet polaire.

Violentes intempéries ces derniers jours sur la Péninsule Arabique avec des orages de grêle et des pluies diluviennes. L’on remarque qu’une branche de jet active traverse la Péninsule.

Un cyclone tropical intense Djoungou de catégorie 4 se déplace sur l’Océan Indien en ne menaçant aucune terre habitée.

. Vortex polaire troposphérique attaqué par le Pacifique et l’ouest américain avec une dorsale, et par une dorsale sur la Russie s’érigeant en direction de la mer de Laptev. Une autre dorsale tente de s’élever par l’Europe. Une partie du vortex polaire se décroche sur la Russie occidentale. Une autre partie du vortex bascule de plus en plus sur le quadrant occidental notamment sur le nord-est du continent nord américain.

Sur le plan thermique :

. Anomalie froide sur une très grande partie de la Russie sauf l’ouest et l’extrême est. Retour d’anomalies chaudes sur l’extrême nord de la Russie

. Anomalie assez neutre sur la Scandinavie.

. Anomalie chaude sur l’Arctique.

. Anomalie chaude mer de Baffin, Groenland et Islande.

. Anomalie froide Svalbard

. Anomalie chaude mer de Kara/mer de Laptev

. Anomalie froide sur une grande partie des USA, anomalie chaude sur sud-ouest des USA. Anomalie chaude sur nord-ouest du Canada, anomalie froide sur nord-est du Canada hormis Nouvelle Ecosse et une partie du Québec. Anomalie chaude sur l’Alaska.

. Anomalie froide sur la Mongolie

. Anomalie chaude sur Proche/Moyen Orient.

. Anomalie chaude sur sud-est Asiatique et Japon. Anomalie froide gagnant le nord de la Chine.

. Anomalie chaude sur l’Europe

. Anomalie sur nord et ouest de l’Afrique

Dans l’hémisphère sud, des records absolus de températures ont été battus dans l’ouest de l’Australie. Les 50°C sont approchés de très près !

Le réchauffement stratosphérique majeur (SSW) avec renversement des vents zonaux à 10 hPa a eu lieu le 17 janvier sous forme d’un déplacement du vortex polaire. Réchauffement stratosphérique en cours avec grosse décélération des vents zonaux.

Valeur du 18 février en m/s : 2,6 m/s

Diffusion de NAM- qui reprend ce qui atteste que le vortex polaire troposphérique est malmené. La dernière vue du vortex aujourd’hui en atteste. Les flux de chaleur en provenance de la stratosphère, resteraient modérés malgré le réchauffement stratosphérique rendant la prévisibilité de l’évolution du vortex à tous les étages difficile.

Un élan d’ouest EAMT+ renforçant l’AAM+, est en cours ce qui devrait booster quelque peu le courant zonal à l’échelle de l’hémisphère, sans soutien de la MJO inopérante pour l’heure. La propagation de cet élan d’ouest EAMT+ aux hautes latitudes est peu probable d’ici 7 jours, mais cela pourrait permettre à un anticyclone atlantique de se former sous forme d’une dorsale à amplitude modérée vers le 22-23-24 février. Corrélé aux effets du réchauffement stratosphérique, cela favorisera une toute fin de mois perturbée et plus fraîche sous un flux d’ouest à nord-ouest (vers un rapprochement des températures sur les moyennes) sur l’Europe de l’ouest. Séquence perturbée et fraîche sans excès qui pourrait se poursuivre début mars.

Un réchauffement majeur stratosphérique avec renversements des vents zonaux à 10 hPa, va se produire autour du 18-20. (100% de scénarios GEFS voyant un renversement des vents zonaux à 10 hPa). Sur la nature du réchauffement stratosphérique dans l’immédiat, c’est un déplacement massif du vortex qui est entrevu. Un réchauffement stratosphérique final précoce pourrait avoir lieu ensuite sur mars.

Attention les conséquences de ce réchauffement stratosphérique actuel, ne sont pas franchement favorables à des descentes froides aux latitudes moyennes. Les conséquences du possible réchauffement stratosphérique courant mars restent à cibler.

A l’échelle française :

. Une perturbation (front chaud + front froid) force la barrière des hautes pressions toujours présente en se décalant du nord-ouest au sud-est progressivement. Les pluies concernent ce matin le nord-ouest et vont se décaler vers le sud-est. A l’avant, dégradé nuageux avec plus de soleil en allant vers le sud-est. A noter quelques brouillards ici ou là entre le sud-ouest et les vallées du Massif Central. Vent de sud-ouest sensible sur les côtes de la Manche.

. Courant jet d’ouest à nord-ouest à 300 hPa

. Flux d’ouest à nord-ouest en altitude

. Flux de sud-ouest au sol, de nord dans le sud-est

. Pressions anticycloniques

. Températures excédentaires de 5°C

Samedi 17 février 2024 :

A l’échelle internationale :

. NAO+

. AO-

. PNA+

. EAMT+ GWO phase 5 (AAM+)

. MJO inopérante

. ENSO+ (début de résorption).

. Hauts géopotentiels mer d’Orkhotsk s’étirant vers mer de Béring et Arctique (mer de Kara/mer de Laptev)

. Hautes pressions sur USA. Basses pressions sur nord Canada. Dorsale de hauts géopotentiels ouest continent nord américain. Bas géopotentiels est continent nord américain.

. Courant jet atlantique ondulant atteignant l’ouest de l’Europe. Hauts géopotentiels investissant une bonne partie de l’Europe. Talweg dépressionnaire centre/ouest Atlantique

. Bas géopotentiels sur Béring/mer des Tchouktches, une partie de l’Arctique et Atlantique

. Hauts géopotentiels entre Groenland et Islande.

. Bas géopotentiels Svalbard

. Hauts géopotentiels de l’Europe à la Russie

. Bas géopotentiels s’installant sur la Scandinavie

. Basses pressions descendant sur le centre/est de la Russie à l’avant du bloc anticyclonique mer de Kara/mer de Laptev. Une partie du vortex polaire se décroche.

. Schéma zonal ondulant. Courant jet subtropical ondulant prenant en puissance sur le sud-est des USA. Courant jet polaire sur sud de la Russie, Mongolie, Japon. Ondulation du courant jet polaire pour former la dorsale ouest américaine. Ondulation pour former une dorsale centre pacifique.

Violentes intempéries ces derniers jours sur la Péninsule Arabique avec des orages de grêle et des pluies diluviennes. L’on remarque qu’une branche de jet active traverse la Péninsule.

. Vortex polaire troposphérique attaqué par le Pacifique et l’ouest américain avec une dorsale, et par une dorsale sur la Russie s’érigeant en direction de la mer de Laptev. Une autre dorsale tente de s’élever par l’Europe. Une partie du vortex polaire se décroche sur la Russie. Une autre partie du vortex bascule de plus en plus sur le quadrant occidental.

Sur le plan thermique :

. Anomalie froide sur une très grande partie de la Russie sauf l’extrême ouest.

. Anomalie plus chaude s’installant sur la Scandinavie.

. Anomalie chaude sur l’Arctique.

. Alternance anomalies chaudes et froides entre mer de Baffin, Groenland et Islande jusqu’à Svalbard

. Anomalie chaude mer de Kara/mer de Laptev

. Anomalie froide sur une grande partie des USA, anomalie chaude sur sud-ouest des USA. Anomalie chaude sur nord-ouest du Canada, anomalie froide sur nord-est du Canada hormis Nouvelle Ecosse et une partie du Québec. Anomalie chaude sur l’Alaska.

. Anomalie froide sur la Mongolie

. Anomalie chaude sur Proche/Moyen Orient.

. Anomalie chaude sur sud-est Asiatique et Japon.

. Anomalie chaude sur l’Europe

. Anomalie chaude marquée sur nord et ouest de l’Afrique

Le réchauffement stratosphérique majeur (SSW) avec renversement des vents zonaux à 10 hPa a eu lieu le 17 janvier sous forme d’un déplacement du vortex polaire. Réchauffement stratosphérique en cours avec grosse décélération des vents zonaux.

Valeur du 17 février en m/s : 3,3 m/s

Diffusion de NAM- qui reprend ce qui atteste que le vortex polaire troposphérique est malmené. La dernière vue du vortex aujourd’hui en atteste. Les flux de chaleur en provenance de la stratosphère, resteraient modérés malgré le réchauffement stratosphérique rendant la prévisibilité de l’évolution du vortex à tous les étages difficile.

Un élan d’ouest EAMT+ renforçant l’AAM+, est en cours ce qui devrait booster quelque peu le courant zonal à l’échelle de l’hémisphère, sans soutien de la MJO inopérante pour l’heure. La propagation de cet élan d’ouest EAMT+ aux hautes latitudes est peu probable d’ici 10 jours, mais cela pourrait permettre à un anticyclone atlantique de se former sous forme d’une dorsale à amplitude très très modérée vers le 22-23-24 février. Corrélé aux effets du réchauffement stratosphérique, cela pourrait favoriser une toute fin de mois perturbée et plus fraîche sous un flux d’ouest à nord-ouest (vers un rapprochement des températures sur les moyennes) sur l’Europe de l’ouest. Séquence perturbée et fraîche sans excès qui pourrait se poursuivre début mars.

Un réchauffement majeur stratosphérique avec renversements des vents zonaux à 10 hPa, parait probable autour du 18-20. (100% de scénarios GEFS voyant un renversement des vents zonaux à 10 hPa). Sur la nature du réchauffement stratosphérique dans l’immédiat, c’est un déplacement massif du vortex qui est entrevu. Un réchauffement stratosphérique final précoce pourrait avoir lieu ensuite sur mars.

Attention les conséquences de ce réchauffement stratosphérique actuel, ne sont pas franchement favorables à des descentes froides aux latitudes moyennes.

A l’échelle française :

. Rétablissement de conditions anticycloniques emprisonnant beaucoup d’humidité en basses couches sous forme de nuages bas en lien avec le passage du front froid hier. Ces nébulosités sur une grosse moitié est, se morcelleront un peu durant l’après-midi mais auront tendance à persister par endroit. Grand beau temps de la Normandie au sud-ouest, grand beau dans le sud-est, quelques nuages en Corse. Le ciel se couvre en Bretagne mais sans pluie à l’avant d’un front chaud. Brouillard présent en Bretagne jusqu’à la Loire Atlantique. La Tramontane souffle parfois fortement dans le Roussillon, une rafale de vent à 104 km/h a été relevée au Cap Bear (66).

De bons cumuls de pluie sur les dernières 48 h sur le sud-ouest et notamment près de Pyrénées. De même, de bonnes chutes de neige au dessus de 1500-1700 m dans les Pyrénées, parfois jusqu’à 30 cm au dessus de 2500 m.

. Courant jet d’ouest à nord-ouest à 300 hPa, de nord dans le sud-ouest, d’est sur la Corse

. Flux de nord à nord-ouest en altitude, d’ouest à sud-ouest sur la Bretagne, de nord-est sur le sud-ouest, de nord-est sur la Corse

. Flux de sud à ouest au sol au nord de la Loire, de nord à nord-ouest au sud de la Loire

. Pressions anticycloniques

. Températures excédentaires de 5 à 6,5°C

Vendredi 16 février 2024 :

A l’échelle internationale :

. NAO+

. AO-

. PNA+

. EAMT+ GWO phase 5 (AAM+)

. MJO inopérante

. ENSO+ (début de résorption).

. Hauts géopotentiels mer d’Orkhotsk s’étirant vers mer de Béring et Arctique (mer de Kara/mer de Laptev)

. Basses pressions sur sud USA et hautes pressions nord USA/nord Canada. Hautes pressions/hauts géopotentiels sur nord-ouest Canada et Alaska. Bas géopotentiels sur ouest Atlantique

. Courant jet atlantique ondulant atteignant l’ouest de l’Europe. Hauts géopotentiels investissant une bonne partie de l’Europe. Talweg dépressionnaire centre/ouest Atlantique

. Bas géopotentiels sur Béring/Aléoutiennes/mer des Tchouktches, une partie de l’Arctique et Atlantique

. Alternance entre bas et hauts géopotentiels entre nord- est du Canada/ Mer de Baffin et Svalbard

. Hauts géopotentiels de la Scandinavie à la Russie

. Basses pressions descendant sur le centre/est de la Russie à l’avant du bloc anticyclonique mer de Kara/mer de Laptev. Une partie du vortex polaire se décroche.

. Schéma zonal ondulant notamment entre est Pacifique et Europe. Courant jet subtropical ondulant prenant en puissance sur le sud-est des USA. Courant jet polaire sur sud de la Russie, Mongolie; Japon. Ondulation du courant jet polaire pour former la dorsale ouest américaine. Ondulation pour former une dorsale centre pacifique.

Violentes intempéries ces derniers jours sur la Péninsule Arabique avec des orages de grêle et des pluies diluviennes. L’on remarque qu’une branche de jet active traverse la Péninsule.

. Vortex polaire troposphérique attaqué par le Pacifique avec une dorsale ouest américaine et par une dorsale sur l’ouest de la Russie s’érigeant en direction de la mer de Kara. Une partie du vortex polaire se décroche sur la Russie.

Sur le plan thermique :

. Anomalie froide sur le nord/nord-est de la Scandinavie s’étendant de plus en plus à toute la Russie.

. Anomalie chaude sur l’Arctique.

. Alternance anomalies chaudes et froides entre mer de Baffin, Groenland et Islande jusqu’à Svalbard

. Anomalie chaude sur sud et est USA. Anomalie froide nord USA, sud Colombie Britannique, sud Canada remontant sur Ontario et Baie d’Hudson. Anomalie chaude une partie du Québec, nord/nord-ouest du Canada et Alaska.

. Anomalie chaude sur la Mongolie

. Anomalie chaude sur Proche/Moyen Orient.

. Anomalie chaude de retour sur sud-est Asiatique et Japon.

. Anomalie chaude sur l’Europe

. Anomalie chaude marquée sur nord et ouest de l’Afrique

Le réchauffement stratosphérique majeur (SSW) avec renversement des vents zonaux à 10 hPa a eu lieu le 17 janvier sous forme d’un déplacement du vortex polaire. Réchauffement stratosphérique en cours avec grosse décélération des vents zonaux.

Valeur du 16 février en m/s : 5,9 m/s

Diffusion de NAM- qui reprend ce qui atteste que le vortex polaire troposphérique est malmené. La dernière vue du vortex aujourd’hui en atteste. Les flux de chaleur en provenance de la stratosphère, resteraient modérés malgré le réchauffement stratosphérique rendant la prévisibilité de l’évolution du vortex à tous les étages difficile.

Un élan d’ouest EAMT+ renforçant l’AAM+, est en cours ce qui devrait booster quelque peu le courant zonal à l’échelle de l’hémisphère, sans soutien de la MJO inopérante pour l’heure. La propagation de cet élan d’ouest EAMT+ aux hautes latitudes n’est pas certaine du tout, mais cela pourrait permettre à un anticyclone atlantique de se former sous forme d’une dorsale à amplitude très très modérée vers le 22-23-24 février. Corrélé aux effets du réchauffement stratosphérique, cela pourrait favoriser une toute fin de mois perturbée et plus fraîche sous un flux d’ouest à nord-ouest (vers un rapprochement des températures sur les moyennes) sur l’Europe de l’ouest. Séquence perturbée et fraîche sans excès qui pourrait se poursuivre début mars.

Un réchauffement majeur stratosphérique avec renversements des vents zonaux à 10 hPa, parait probable autour du 18-20. (100% de scénarios GEFS voyant un renversement des vents zonaux à 10 hPa). Pas mal de disparités sur la suite des évènements et sur la nature exacte du réchauffement stratosphérique, un déplacement massif du vortex semble l’option la plus probable à ce jour, plus probable qu’une scission complète.

Le modèle européen est plus timoré sur un renversement complet des vents zonaux à 10 hPa, une reprise des vents zonaux est même envisagée pour la fin du mois. Prévisibilité assez difficile sur la suite des évènements avec des disparités entre GFS et ECMWF.

A l’échelle française :

. Le front froid de la perturbation traverse le pays d’ouest en est avec une activité plus soutenue sur se partie sud. Les pluies restent le plus souvent faibles et intermittentes. A l’arrière, un ciel de traine inactif se met en place par l’ouest. A l’avant, le ciel s’ennuage. Afflux de sable saharien, les pluies peuvent être sableuses.

De bons cumuls de pluie tout de même depuis 24 h sur l’extrême sud-ouest avec souvent plus de 20 mm.

. Courant jet de sud à sud-ouest à 300 hPa. Orientation au nord-ouest par la Bretagne

. Flux d’ouest en altitude sur une grosse moitié ouest, de sud à sud-ouest sur la moitié est

. Flux d’ouest à sud-ouest au sol, s’orientant au nord-ouest par la Bretagne

. Pressions anticycloniques

. Températures excédentaires de 9°C au dessus de la moyenne pour les minimales

. Températures excédentaires de 5,5 à 6,5°C en journée.

Jeudi 15 février 2024 :

A l’échelle internationale :

. NAO+

. AO-

. PNA+

. EAMT+ GWO phase 5 (AAM+)

. MJO phases 7-8 quasi inopérante

. ENSO+ (début de résorption).

. Hauts géopotentiels mer d’Orkhotsk s’étirant vers mer de Béring et Arctique (mer de Kara/mer de Laptev)

. Basses pressions/bas géopotentiels sur nord-ouest USA/nord USA et sud/sud-ouest Canada. Hauts géopotentiels sur sud USA. Bas géopotentiels sur ouest Atlantique

. Dorsale anticyclonique Pacifique s’étirant sur territoires du nord-ouest, Yukon et l’Alaska

. Courant jet atlantique ondulant atteignant l’ouest de l’Europe. Hauts géopotentiels investissant une bonne partie de l’Europe. Talweg dépressionnaire centre Atlantique

. Bas géopotentiels sur Béring/Aléoutiennes/mer des Tchouktches, une partie de l’Arctique et Atlantique/Europe du nord-ouest

. Alternance entre bas et hauts géopotentiels entre nord- est du Canada/ Mer de Baffin et Svalbard

. Hauts géopotentiels de la Scandinavie à la Russie

. Basses pressions descendant sur le centre/est de la Russie à l’avant du bloc anticyclonique mer de Kara/mer de Laptev. Une partie du vortex polaire se décroche.

. Schéma zonal ondulant notamment entre est Pacifique et Europe. Courant jet subtropical ondulant prenant en puissance sur le sud-est des USA. Courant jet polaire sur sud de la Russie, Mongolie; Japon. Ondulation du courant jet polaire pour former la dorsale du Yukon.

Violentes intempéries ces derniers jours sur la Péninsule Arabique avec des orages de grêle et des pluies diluviennes. L’on remarque qu’une branche de jet active traverse la Péninsule.

. Vortex polaire troposphérique attaqué par le Pacifique et par une dorsale sur l’ouest de la Russie s’érigeant en direction de la mer de Kara. Une partie du vortex polaire se décroche sur la Russie.

Sur le plan thermique :

. Anomalie froide sur le nord/nord-est de la Scandinavie s’étendant de plus en plus à toute la Russie.

. Grosse anomalie froide sur l’extrême orient russe.

. Anomalie chaude sur l’Arctique.

. Alternance anomalies chaudes et froides entre mer de Baffin, Groenland et Islande jusqu’à Svalbard

. Anomalie chaude sur l’est des USA et le nord-est du Canada. Anomalie chaude sur l’Alaska et territoires du nord-ouest canadien. Anomalie froide sur le Nunavut.

. Anomalie chaude sur la Mongolie

. Anomalie chaude sur Proche/Moyen Orient.

. Anomalie chaude de retour sur sud-est Asiatique et Japon.

. Anomalie chaude sur l’Europe

. Anomalie chaude marquée sur nord et ouest de l’Afrique

Le réchauffement stratosphérique majeur (SSW) avec renversement des vents zonaux à 10 hPa a eu lieu le 17 janvier sous forme d’un déplacement du vortex polaire. Réchauffement stratosphérique en cours avec grosse décélération des vents zonaux.

Valeur du 15 février en m/s : 10,3 m/s

Diffusion de NAM- qui reprend ce qui atteste que le vortex polaire troposphérique est malmené. La dernière vue du vortex aujourd’hui en atteste. Les flux de chaleur en provenance de la stratosphère, resteraient modérés malgré le réchauffement stratosphérique rendant la prévisibilité de l’évolution du vortex à tous les étages difficile.

Un élan d’ouest EAMT+ renforçant l’AAM+, est en cours ce qui devrait booster quelque peu le courant zonal à l’échelle de l’hémisphère, sans soutien de la MJO quasi inopérante pour l’heure. La propagation de cet élan d’ouest EAMT+ aux hautes latitudes n’est pas certaine, mais cela pourrait permettre à un anticyclone atlantique de se former sous forme d’une dorsale à amplitude très très modérée vers le 22-23 février. Corrélé aux effets du réchauffement stratosphérique, cela pourrait favoriser une toute fin de mois perturbée et plus fraîche sous un flux d’ouest à nord-ouest (vers un rapprochement des températures sur les moyennes) sur l’Europe de l’ouest. Séquence perturbée et fraîche sans excès qui pourrait se poursuivre début mars.

Un réchauffement majeur stratosphérique avec renversements des vents zonaux à 10 hPa, parait probable autour du 18-20. (94% de scénarios GEFS voyant un renversement des vents zonaux à 10 hPa). Pas mal de disparités sur la suite des évènements et sur la nature exacte du réchauffement stratosphérique, un déplacement massif du vortex semble l’option la plus probable à ce jour, plus probable qu’une scission complète.

Le modèle européen devient assez timoré sur un renversement complet des vents zonaux à 10 hPa, une reprise des vents zonaux est même envisagée pour la fin du mois. Prévisibilité assez difficile sur la suite des évènements avec des disparités entre GFS et ECMWF.

A l’échelle française :

. Un secteur chaud concerne tout le pays avec beaucoup de nébulosités de l’étage élevé ou moyen. Des entrées maritimes concerne le Golfe du Lion. Quelques averses convectives concernent le sud-ouest. Du sable saharien investit en plus le ciel d’une bonne moitié ouest en cours de journée. Vent de sud à sud-est perceptible sur tout le pays, effet de foehn important près des Pyrénées côté atlantique. Températures très élevées dès le matin.

. Courant jet d’ouest à sud-ouest à 300 hPa

. Flux de sud-ouest en altitude

. Flux de sud-est au sol

. Pressions dépressionnaires sur la moitié ouest, anticycloniques sur la moitié est

. Températures excédentaires de 8 à 9°C

Mercredi 14 février 2024 :

A l’échelle internationale :

. NAO+

. AO-

. PNA+

. EAMT+ GWO phase 5 (AAM+)

. MJO phases 7-8 quasi inopérante

. ENSO+ (début de résorption).

. Hauts géopotentiels mer de Sibérie orientale et Arctique (mer de Kara/mer de Laptev)

. Basses pressions/bas géopotentiels sur une bonne partie des USA. Hautes pressions se retranchant sur nord/nord-est Canada.

Nor’Easter bien actif qui a donné des chutes de neige significatives notamment sur l’Etat de New York

. Dorsale anticyclonique Pacifique s’étirant sur territoires du nord-ouest, Yukon et une partie de l’Alaska

. Courant jet atlantique ondulant atteignant l’ouest de l’Europe. Hauts géopotentiels investissant une bonne partie de l’Europe

. Bas géopotentiels sur Béring/Aléoutiennes/une partie de l’Arctique et Atlantique/Europe du nord-ouest

. Alternance entre bas et hauts géopotentiels entre Mer de Baffin et Svalbard

. Hauts géopotentiels de la Scandinavie à la Russie

. Basses pressions descendant sur le centre de la Russie à l’avant du bloc anticyclonique mer de Kara/mer de Laptev

. Dépression mer de Beaufort

. Schéma zonal ondulant notamment entre est Pacifique et Europe. Courant jet subtropical ondulant prenant en puissance sur le sud-est des USA. Courant jet polaire sur sud de la Russie, Mongolie. Ondulation du courant jet polaire pour former la dorsale du Yukon.

Violentes intempéries ces derniers jours sur la Péninsule Arabique avec des orages de grêle et des pluies diluviennes. L’on remarque qu’une branche de jet active traverse la Péninsule.

. Vortex polaire troposphérique attaqué par le Pacifique et par une dorsale sur l’est de la Scandinavie. Deux noyaux se forment, l’un sur le quadrant occidental, l’autre sur l’oriental avec un bout de vortex descendant sur la Russie centrale.

Sur le plan thermique :

. Anomalie froide sur la Scandinavie débordant largement sur le nord/nord-ouest de la Russie.

. Grosse anomalie froide sur l’extrême orient russe.

. Anomalie chaude sur l’Arctique. Alternances anomalies chaudes et froides sur le centre et centre/sud de la Sibérie.

. Alternance anomalies chaudes et froides entre mer de Baffin, Groenland et Islande jusqu’à Svalbard

. Anomalie chaude sur l’est des USA et le nord-est du Canada. Anomalie chaude sur l’Alaska et territoires du nord-ouest canadien. Hier anomalies assez neutres notamment sur ouest américain, anomalie froide sur le Nunavut.

. Anomalie froide sur la Mongolie

. Anomalie chaude sur Proche/Moyen Orient.

. Anomalie chaude de retour sur sud-est Asiatique et Japon.

. Anomalie chaude sur l’Europe.

Le réchauffement stratosphérique majeur (SSW) avec renversement des vents zonaux à 10 hPa a eu lieu le 17 janvier sous forme d’un déplacement du vortex polaire. Réchauffement stratosphérique en cours avec grosse décélération des vents zonaux.

Valeur du 14 février en m/s : 15,3 m/s

Diffusion de NAM- qui devrait reprendre ce qui attesterait que le vortex polaire troposphérique serait malmené. La dernière vue du vortex aujourd’hui en atteste. Les flux de chaleur en provenance de la stratosphère, augmenteraient vers le 25 ce qui signerait une propagation du réchauffement stratosphérique en cours à la troposphère.

Un élan d’ouest EAMT+ renforçant l’AAM+, est en cours ce qui devrait booster quelque peu le courant zonal à l’échelle de l’hémisphère, sans soutien de la MJO quasi inopérante pour l’heure. La propagation de cet élan d’ouest EAMT+ aux hautes latitudes n’est pas certaine, mais cela pourrait permettre à un anticyclone atlantique de se former sous forme d’une dorsale à amplitude modérée vers le 22-23 février. Corrélé aux effets du réchauffement stratosphérique, cela pourrait favoriser une toute fin de mois perturbée et plus fraîche sous un flux d’ouest à nord-ouest (vers un rapprochement des températures sur les moyennes) sur l’Europe. Séquence perturbée et fraîche sans excès qui pourrait se poursuivre début mars.

Un réchauffement majeur stratosphérique avec renversements des vents zonaux à 10 hPa, parait probable autour du 20. (61% de scénarios GEFS voyant un renversement des vents zonaux à 10 hPa). Pas mal de disparités sur la suite des évènements et sur la nature exacte du réchauffement stratosphérique, un déplacement massif du vortex semble l’option la plus probable à ce jour, plus probable qu’une scission complète.

Le modèle européen suit cette majorité de scénarios à voir un réchauffement stratosphérique majeur soudain important vers le 20 février. Des conséquences dans la troposphère seraient donc ensuite très probables nous amenant à toute fin février-début mars avec la possibilité de hautes pressions aux hautes latitudes.

A l’échelle française :

. Dégradé nord/sud classique avec de plus en plus de soleil en allant vers le sud. Un front chaud circule au nord de la Loire en donnant quelques pluies éparses. Vent de sud-ouest sensible sur les côtes de la Manche.

. Courant jet d’ouest à nord-ouest à 300 hPa

. Flux d’ouest à nord-ouest en altitude

. Flux de sud à sud-ouest au sol sur la moitié nord, d’est à sud sur la moitié sud

. Pressions anticycloniques

. Températures excédentaires de 6,5 à 8°C

Mardi 13 février 2024 :

A l’échelle internationale :

. NAO neutre

. AO-

. PNA+

. EAMT+ GWO phase 5 (AAM+)

. MJO phases 7-8 peu opérante

. ENSO+ (début de résorption).

. Hauts géopotentiels mer de Sibérie orientale et Arctique (mer de Kara/mer de Laptev)

. Basses pressions/bas géopotentiels sur sud USA. Hautes pressions se retranchant sur nord/nord-est Canada

Chutes de neige débutant sur New York et les environs. 10 à 15 cm attendu, localement jusqu’à 30 cm vers le nord de l’Etat de New York.

. Dorsale anticyclonique Pacifique s’étirant sur Colombie Britannique, territoires du nord-ouest, Yukon et une partie de l’Alaska

. Courant jet atlantique ondulant atteignant l’ouest de l’Europe. Bas géopotentiels/basses pressions sur une partie de l’Europe. Hauts géopotentiels regagnant du terrain par la Péninsule Ibérique.

. Bas géopotentiels sur Béring/Aléoutiennes/une partie de l’Arctique et Atlantique/Europe

. Bas géopotentiels-basses pressions sur nord Russie

. Alternance entre bas et hauts géopotentiels entre Mer de Baffin et Svalbard

. Hauts géopotentiels de la Scandinavie à la Russie

. Schéma zonal ondulant notamment entre est Pacifique et Europe. Courant jet subtropical ondulant prenant en puissance entre sud des USA et sud de l’Europe. Courant jet polaire sur sud de la Russie, Mongolie.

. Vortex polaire troposphérique stable sans grandes évolutions avec toujours le petit blocage arctique. Le nord de la Russie a affaire à une descente massive du vortex polaire. Une dorsale anticyclonique s’érige par le Pacifique en direction de l’Alaska, une autre dorsale s’érige par la Scandinavie.

Sur le plan thermique :

. Anomalie froide sur la Scandinavie débordant largement sur le nord/nord-ouest de la Russie.

. Grosse anomalie froide sur l’extrême orient russe.

. Anomalie chaude en voie de résorption sur l’Arctique sibérien aux latitudes très nord. Alternances anomalies chaudes et froides sur la Sibérie. Anomalie très chaude sur le sud-ouest de la Russie.

. Alternance anomalies chaudes et froides entre mer de Baffin, Groenland et Islande jusqu’à Svalbard

. Anomalie chaude sur l’est des USA et le nord-est du Canada. Les anomalies froides se diluent sur ouest américain et canadien avec même le retour d’anomalies chaudes sur l’Alaska et le nord-ouest canadien. Petite anomalie froide résistant sur le sud-ouest des USA et une partie du Mexique.

. Anomalie froide sur la Mongolie

. Anomalie chaude sur Proche/Moyen Orient.

. Anomalie chaude de retour sur sud-est Asiatique et Japon.

. Anomalie chaude sur l’Europe.

Le réchauffement stratosphérique majeur (SSW) avec renversement des vents zonaux à 10 hPa a eu lieu le 17 janvier sous forme d’un déplacement du vortex polaire. Réchauffement stratosphérique en cours avec grosse décélération des vents zonaux.

Valeur du 13 février en m/s : 22,9 m/s

Diffusion de NAM- dans la troposphère qui s’interrompt pour quelques jours a priori avant une faible reprise plus tard durant la semaine. Cela atteste clairement que le vortex polaire troposphérique reprend de la force du moins temporairement avec un courant zonal ondulant qui l’emporte à l’échelle de l’hémisphère. La dernière décade de février pourrait être finalement plutôt sous l’emprise de la NAM+ dans la troposphère augurant plutôt d’un schéma où le vortex polaire troposphérique se porterait bien.

L’élan d’ouest précédent EAMT+ véhiculant l’AAM+, reste encore actif favorisant un schéma zonal à l’échelle de l’hémisphère mais ne se propageant pas aux hautes latitudes.

La MJO phases 7-8 a revu son amplitude plutôt à la baisse ne prenant pas le relais complètement de l’élan d’ouest AAM+. Si bien que ça valide le fait que le forçage reste cantonné davantage aux tropiques et a du mal à rejoindre les hautes latitudes. Une nouvelle phase EAMT+ se met en place sans soutien réel de la MJO, ce qui devrait favoriser jusqu’à la fin de mois un schéma zonal sur l’hémisphère avec le froid se cantonnant surtout aux hautes latitudes. Peut être un léger refroidissement en Europe de l’ouest vers la toute fin de mois car l’AAM+ véhiculerait un possible anticyclone sur le proche Atlantique avec une amplitude très modérée ?

Un réchauffement majeur stratosphérique avec renversements des vents zonaux à 10 hPa parait fortement possible dernière décade de février, autour du 20. (87% de scénarios GEFS voyant un renversement des vents zonaux à 10 hPa)

Le modèle européen suit cette majorité de scénarios à voir un réchauffement stratosphérique majeur soudain important vers le 20 février. Des conséquences dans la troposphère seraient donc ensuite très probables nous amenant à toute fin février-début mars avec la possibilité de hautes pressions aux hautes latitudes.

A l’échelle française :

. Dégradé nord-ouest/sud-est classique avec de plus en plus de soleil en allant vers le sud-est. Un front chaud circule du centre-ouest au nord-ouest en donnant quelques pluies éparses. Vent de sud-ouest sensible entre Bretagne et Cotentin.

. Courant jet d’ouest à nord-ouest à 300 hPa

. Flux d’ouest à nord-ouest en altitude

. Flux de sud à sud-ouest au sol sur la moitié nord, de nord-est à sud-est sur la moitié sud

. Pressions légèrement dépressionnaires sur la Bretagne, anticycloniques ailleurs

. Températures excédentaires de 2°C en matinée, de 4,5 à 5°C en cours d’après-midi

Lundi 12 février 2024 :

A l’échelle internationale :

. NAO neutre

. AO-

. PNA+

. EAMT+ GWO phase 6 (AAM+)

. MJO phases 7-8 peu opérante

. ENSO+ (début de résorption).

. Hauts géopotentiels mer de Sibérie orientale et Arctique (mer de Kara/mer de Laptev)

. Basses pressions/bas géopotentiels sur sud/sud-est USA. Hautes pressions se retranchant sur nord Canada, ouest américain et côte ouest canadienne

. Dorsale anticyclonique Pacifique s’étirant sur Colombie Britannique et nord-ouest des USA

. Courant jet atlantique ondulant atteignant l’ouest de l’Europe. Bas géopotentiels/basses pressions s’installant sur l’Europe.

. Bas géopotentiels Alaska/Yukon/Territoires du nord-ouest

. Hauts géopotentiels Nunavut

. Bas géopotentiels sur Béring/Aléoutiennes et Atlantique/Europe

. Bas géopotentiels-basses pressions sur nord Russie

. Alternance entre bas et hauts géopotentiels entre Mer de Baffin et Svalbard

. Hauts géopotentiels de la Scandinavie à la Russie

. Schéma zonal ondulant notamment entre est Pacifique et Europe. Courant jet subtropical ondulant prenant en puissance entre sud des USA et sud de l’Europe. Courant jet polaire sur sud de la Russie marquant la délimitation de la descente du vortex polaire avec l’air subtropical au sud.

. Vortex polaire troposphérique stable sans grandes évolutions avec toujours le petit blocage arctique. Le nord de la Russie a affaire à une descente massive du vortex polaire. Une dorsale anticyclonique se décale vers l’ouest américain.

Sur le plan thermique :

. Anomalie froide sur la Scandinavie débordant largement sur le nord-ouest de la Russie et s’étendant vers le Kazakhstan.

. Grosse anomalie froide sur l’extrême orient russe.

. Anomalie chaude prononcée sur l’Arctique sibérien aux latitudes très nord. Alternances anomalies chaudes et froides sur la Sibérie. Anomalie très chaude sur le centre/sud de la Sibérie et la Mongolie, se décalant sur le nord-est de la Chine.

. Alternance anomalies chaudes et froides entre mer de Baffin, Groenland et Islande jusqu’à Svalbard

. Anomalie chaude sur l’est des USA et le nord-est du Canada. Les anomalies froides se diluent sur ouest américain et canadien avec même le retour d’anomalies chaudes sur l’Alaska et le nord-ouest canadien. Petite anomalie froide résistant sur le sud-ouest des USA et une partie du Mexique.

. Anomalie chaude sur Proche/Moyen Orient.

. Anomalie chaude de retour sur sud-est Asiatique et Japon.

. Anomalie chaude sur l’Europe.

Le réchauffement stratosphérique majeur (SSW) avec renversement des vents zonaux à 10 hPa a eu lieu le 17 janvier sous forme d’un déplacement du vortex polaire.

Valeur du 12 février en m/s : 30,6 m/s

Diffusion de NAM- dans la troposphère qui s’interrompt pour quelques jours a priori avant une faible reprise plus tard durant la semaine. Cela atteste clairement que le vortex polaire troposphérique reprend de la force du moins temporairement avec un courant zonal ondulant qui l’emporte à l’échelle de l’hémisphère.

L’élan d’ouest précédent EAMT+ véhiculant l’AAM+, reste encore actif favorisant un schéma zonal à l’échelle de l’hémisphère mais ne se propageant pas aux hautes latitudes.

La MJO phases 7-8 a revu son amplitude plutôt à la baisse ne prenant pas le relais complètement de l’élan d’ouest AAM+. Si bien que ça valide le fait que le forçage reste cantonné davantage aux tropiques et a du mal à rejoindre les hautes latitudes. Beaucoup d’hésitations sur les modélisations à l’horizon d’une semaine sur le comportement du vortex polaire troposphérique même s’il semblerait davantage attaqué notamment par le Pacifique. Peut être un effet à retardement du couplage MJO 7-8/AAM+? En l’état cela reste peu probable et une nouvelle phase EAMT+ sans soutien de la MJO, risque de favoriser le soutien d’un courant zonal du Pacifique à l’Europe isolant les hauts géopotentiels très au nord vers le Groenland.

Un réchauffement majeur stratosphérique avec renversements des vents zonaux à 10 hPa parait fortement possible dernière décade de février, autour du 20. (84% de scénarios GEFS voyant un renversement des vents zonaux à 10 hPa)

Le modèle européen suit cette majorité de scénarios à voir un réchauffement stratosphérique majeur soudain important vers le 20 février. Des conséquences dans la troposphère seraient donc ensuite très probables nous amenant à toute fin février-début mars avec la possibilité de hautes pressions aux hautes latitudes.

A l’échelle française :

. Situation dépressionnaire avec une dépression circulant vers le sud-ouest du pays en phase de comblement. Elle s’accompagne d’un front occlus pluvieux (caractère convectif présent au sein du front et à l’arrière preuve en est ces boules blanches visibles sur l’image satellite montrant une convection) qui se déplace vers l’est. Un resserrement isobarique s’opère au sud/sud-ouest de la dépression avec également l’effet venturi qui peut provoquer les Pyrénées. De fortes rafales de vent à prévoir sur les côtes basque et landaise parfois jusqu’à 100-110 km/h (130 km/h relevé à Socoa, 113 km/h relevé à Capbreton, 119 km/h relevé à Iraty et 113 km/h relevé à Biarritz). Phénomènes de submersion marine à prévoir localement. Les nuages d’étage élevés et moyens s’épaississent à l’avant sur une bonne partie du pays. Ciel plus dégagé dans le nord-ouest, sur l’extrême sud-est et en Corse.

. Courant jet d’ouest à nord-ouest à 300 hPa

. Flux d’ouest à nord-ouest en altitude

. Flux de nord-ouest à sud-ouest de l’ouest à l’est au nord de la Loire, du sud-est au sud-ouest de l’ouest à l’est au sud de la Loire. Nord à nord-est près de la méditerranée.

. Pressions dépressionnaires

. Températures excédentaires de 2 à 3,5°C

Dimanche 11 février 2024 :

A l’échelle internationale :

. NAO neutre

. AO-

. PNA+

. EAMT inopérante (AAM+)

. MJO phases 7-8 peu opérante

. ENSO+ (début de résorption). Dernier baroud d’honneur sur février avec un dernier afflux de vents d’ouest sur le bassin en liaison avec la MJO phases 7-8. Dès mars, El Nino va nettement faiblir et nous reviendrons à une phase neutre durant le printemps. La probabilité d’une Nina dès l’été à venir, devient forte s’affirmant durant l’automne ensuite. Des bassins chauds durant l’été et l’automne prochains du Pacifique à l’Atlantique avec un regain de cisaillements durant la Nina, risquent de favoriser une saison très active des typhons et des ouragans.

On notera aussi que les années où la transition El Nino/la Nina se fait brusquement entre le printemps et le début d’année, sont très favorables à une forte activité orageuse et tornadique sur les grandes plaines américaines s’étendant vers le Midwest. Le cocktail eaux chaudes du Golfe du Mexique et regain des cisaillements sont enclins à provoquer une activité au dessus de la moyenne. A suivre.

. Hauts géopotentiels mer de Sibérie orientale et Arctique (mer de Kara/mer de Laptev)

. Basses pressions/bas géopotentiels sur sud USA. Hautes pressions/hauts géopotentiels se retranchant sur est USA et est Canada

. Dorsale anticyclonique Pacifique s’étirant sur Colombie Britannique et nord-ouest des USA

. Courant jet atlantique ondulant atteignant l’ouest de l’Europe. Bas géopotentiels/basses pressions s’installant sur l’Europe.

. Bas géopotentiels Alaska/Yukon

. Hauts géopotentiels Nunavut

. Bas géopotentiels sur Béring/Aléoutiennes et Atlantique/ nord Scandinavie/Europe

. Bas géopotentiels-basses pressions sur nord Russie

. Schéma zonal ondulant notamment entre est Pacifique et Europe. Courant jet subtropical ondulant prenant en puissance entre sud des USA et sud de l’Europe. Courant jet polaire sur sud de la Russie marquant la délimitation de la descente du vortex polaire avec l’air subtropical au sud.

. Vortex polaire troposphérique tendant à se reconcentrer et de se densifier malgré le petit blocage arctique. Le nord de la Russie a affaire à une descente massive du vortex polaire. Une dorsale anticyclonique se décale vers l’ouest américain.

Globalement, le vortex polaire troposphérique a bien tendance à reprendre des forces ce qui veut certainement dire que le forçage MJO devient de moins en moins opérant en passant en phases 7-8.

Sur le plan thermique :

. Anomalie froide sur la Scandinavie débordant largement sur le nord-ouest de la Russie et s’étendant vers le Kazakhstan.

. Anomalie chaude prononcée sur l’Arctique sibérien aux latitudes très nord. Alternances anomalies chaudes et froides sur la Sibérie. Anomalie très chaude sur le centre/sud de la Sibérie et la Mongolie.

. Alternance anomalies chaudes et froides entre mer de Baffin, Groenland et Islande.

. Anomalie chaude sur l’est des USA et le nord-est du Canada. Les anomalies froides se diluent sur ouest américain et canadien avec même le retour d’anomalies chaudes sur l’Alaska et le nord-ouest canadien. Petite anomalie froide résistant sur le sud-ouest des USA et une partie du Mexique.

. Anomalie chaude sur Proche/Moyen Orient.

. Anomalie chaude de retour sur sud-est Asiatique et Japon.

. Anomalie chaude sur l’Europe.

La surchauffe à l’échelle mondiale perdure pour les températures des eaux de surface des mers et des océans sous l’impulsion actuelle d’El Nino. La PDO sur le nord-est du Pacifique tend à se résorber petit à petit favorisant aussi le retour d’eaux chaudes. Grosse surchauffe sur l’Atlantique tropicale gagnant toute l’Europe. L’IOD redevient petit à petit neutre favorisant aussi une généralisation des eaux chaudes sur l’océan Indien même si au sud de la Réunion et de Maurice stationnent des eaux plus froides grâce au passage de systèmes cycloniques tropicaux dernièrement. La tendance à l’augmentation des températures déjà records, risque de perdurer en superposant le réchauffement climatique et les effets d’El Nino qui peuvent durer encore jusqu’au printemps.

Le réchauffement stratosphérique majeur (SSW) avec renversement des vents zonaux à 10 hPa a eu lieu le 17 janvier sous forme d’un déplacement du vortex polaire.

Valeur du 11 février en m/s : 31,7 m/s

Diffusion de NAM- dans la troposphère qui s’interrompt pour quelques jours a priori avant une reprise plus tard durant la semaine prochaine. Cela atteste clairement que le vortex polaire troposphérique reprend de la force du moins temporairement avec un courant zonal ondulant qui l’emporte à l’échelle de l’hémisphère.

L’élan d’ouest précédent EAMT+ véhiculant l’AAM+, reste encore actif favorisant un schéma zonal à l’échelle de l’hémisphère mais ne se propageant pas aux hautes latitudes.

La MJO phases 7-8 a revu son amplitude plutôt à la baisse ne prenant pas le relais complètement de l’élan d’ouest AAM+. Si bien que ça valide le fait que le forçage reste cantonné davantage aux tropiques et a du mal à rejoindre les hautes latitudes. Beaucoup d’hésitations sur les modélisations à l’horizon d’une semaine sur le comportement du vortex polaire troposphérique même s’il semblerait davantage attaqué notamment par le Pacifique. Peut être un effet à retardement du couplage MJO 7-8/AAM+? En l’état cela reste peu probable et une nouvelle phase EAMT+ sans soutien de la MJO, risque de favoriser le soutien d’un courant zonal du Pacifique à l’Europe isolant les hauts géopotentiels très au nord vers le Groenland.

Un réchauffement majeur stratosphérique avec renversements des vents zonaux à 10 hPa parait fortement possible dernière décade de février, autour du 20. (87% de scénarios GEFS voyant un renversement des vents zonaux à 10 hPa)

Le modèle européen suit cette majorité de scénarios à voir un réchauffement stratosphérique majeur soudain important vers le 20 février. Des conséquences dans la troposphère seraient donc ensuite très probables nous amenant à toute fin février-début mars avec la possibilité de hautes pressions aux hautes latitudes.

A l’échelle française :

. Situation bien dépressionnaire avec un talweg dynamique installé sur le pays véhiculant de l’air froid d’altitude se confrontant à des basses couches relativement douces encore, cela favorise au fil des heures le resserrement des gradients thermiques avec de la convection bien visible sur l’image satellite sous forme de petites boules blanches qui sont autant de cumulus/cumulonimbus véhiculant des averses. Averses plus nombreuses dans le sud-ouest et au nord prenant localement un caractère orageux. Temps plus dégagé dans le sud-est et est de la Corse. L’ouest de la Corse est bien ennuagé. Vents de nord-ouest assez forts en allant vers la Bretagne et la Méditerranée.

En raison des grandes marées, phénomènes de submersion marine nombreux notamment sur la côte atlantique.

. Vigilance orange crues activée sous l’égide de Vigicrues pour les crues de la Seudre dans les Charentes Maritimes, de la Confluence Adour Nive et de l’Estuaire de la Gironde. Tout cela en liaison avec l’épisode de grandes marées empêchant ces cours d’eau de s’écouler plus normalement.

. Des cumuls de pluie parfois localement de plus de 150 mm auront concerné ces dernières 72 h PACA (notamment la Côte d’Azur) et les Cévennes gardoises/lozériennes et ardéchoises.

Sur le front de la neige en montagne, les Alpes du sud auront été les plus favorisés avec parfois 40 cm de neige fraîche tombé au dessus de 1800-2000 m sur le Mercantour notamment. Bilan beaucoup plus mitigé pour les Alpes du nord avec une balance négative due au foehn qui a fait fondre la neige jusqu’à 2000 m. Les quantités tombées depuis hier soir et aujourd’hui resteront dérisoires. Les Pyrénées auront été pas mal servis aussi notamment côté ouest de la chaîne avec parfois 25 cm de neige fraîche au dessus de 1500 m. La semaine prochaine sera difficile de nouveau sur les massifs avec un flux de sud-ouest très doux à venir.

. Courant jet de nord-ouest à sud-ouest à 300 hPa de l’ouest à l’est

. Flux d’ouest en altitude, sud-ouest sur l’extrême nord, nord-ouest du sud-ouest à la méditerranée

. Flux d’ouest à nord-ouest au sol, sud-ouest au nord de la Seine et dans le nord-est

. Pressions dépressionnaires

. Températures excédentaires de 4,5° à 5°C pour les minimales. En cours de journée et après-midi, températures excédentaires de 2 à 3,5°C

Etat thermique 1ère décade février 2024 :

La première décade de février 2024 a été très très douce pour ne pas dire « chaude » sur l’extrême sud du pays. Des records mensuels ont été battus. L’excédent se porte à +3,9°C par rapport à moyenne de la période de référence 1990-2021. Il est probable que vu les perspectives demeurant très douces, le mois de février se termine avec un très large excédent autour de +3°C. Cela confirme que le mois de février sort complètement du cadre de l’hiver depuis 2019, le dernier mois de février froid ayant été 2018.

Source : Infoclimat

Etat pluviométrique 1ère décade février 2024 :

De bons cumuls de pluie sur pas mal de secteurs grâce au retour des perturbations depuis le 7 février. La perturbation du 9-10 février ayant donné de bons cumuls salvateurs dans le sud-est. Bons cumuls aussi dans le nord-ouest, près des frontières du nord-est et de l’est et l’extrême sud-ouest. Les régions centrales ont été bien moins favorisées ainsi qu’encore une fois l’est des Pyrénées et le Roussillon.

Source : meteo60

Etat nival 1ère décade de février 2024 :

Très contrasté sur les massifs montagneux, Alpes du sud et Pyrénées de l’ouest et centrales ayant bénéficié de la perturbation du 9-10 février. Jusqu’à 40 cm de neige fraîche dans le Mercantour au dessus de 1800 m. Jusqu’à parfois plus de 25 cm de neige fraîche dans les Pyrénées au dessus de 1500 m mais surtout vers l’ouest de la chaîne.

Bilan assez négatif pour les Alpes du nord ayant subi le foehn entre le 9 et le 10 faisant fondre la neige jusqu’à 2000 m. Chutes de neige le 10 au soir et sous forme d’averses le 11 à partir de 1000-1200 m mais en faible quantité ne compensant pas la perte du au foehn. Enneigement très délicat en dessous de 1800 m.

Bilan négatif sur les autres massifs. Quelques chutes de neige avec quelques cms sur les sommets du Massif Central mais qui seront vite oubliées dans les prochains jours.

Samedi 10 février 2024 :

A l’échelle internationale :

. NAO neutre

. AO-

. PNA+

. EAMT inopérante

. MJO phases 7-8 peu opérante

. ENSO+ (début de résorption)

. Hauts géopotentiels mer de Sibérie orientale et Arctique (mer de Kara/mer de Laptev)

. Basses pressions/bas géopotentiels sur USA. Hautes pressions/hauts géopotentiels se retranchant sur est USA et est Canada

. Dorsale anticyclonique Pacifique s’étirant sur Colombie Britannique et Nunavut

. Bas géopotentiels Alaska/Yukon

. Courant jet atlantique ondulant atteignant l’ouest de l’Europe. Bas géopotentiels/basses pressions s’installant sur l’Europe.

. Bas géopotentiels sur Béring/Aléoutiennes et Atlantique nord/Scandinavie/Russie

. Schéma zonal ondulant notamment entre est Pacifique et Europe. Courant jet subtropical ondulant prenant en puissance entre sud des USA et sud de l’Europe. Courant jet polaire sur sud de la Russie marquant la délimitation de la descente du vortex polaire avec l’air subtropical au sud.

. Vortex polaire troposphérique tendant à se reconcentrer et de se densifier malgré le petit blocage arctique. La Russie a affaire à une descente massive du vortex polaire. Une dorsale anticyclonique se décale vers l’ouest américain.

Globalement, le vortex polaire troposphérique a bien tendance à reprendre des forces ce qui veut certainement dire que le forçage MJO devient de moins en moins opérant en passant en phases 7-8.

Sur le plan thermique :

. Anomalie froide sur la Scandinavie débordant largement sur le nord-ouest de la Russie.

. Anomalie chaude prononcée sur l’Arctique sibérien aux latitudes très nord. Alternances anomalies chaudes et froides sur la Sibérie. Anomalie très chaude sur le centre/sud de la Sibérie.

. Alternance anomalies chaudes et froides entre mer de Baffin, Groenland et Islande.

. Anomalie chaude sur l’est des USA et le nord-est du Canada. Les anomalies froides se diluent sur ouest américain et canadien avec même le retour d’anomalies chaudes sur l’Alaska et le nord-ouest canadien.

. Anomalie chaude regagnant du terrain sur Proche Orient.

. Anomalie chaude de retour sur sud-est Asiatique et Japon.

. Anomalie chaude sur l’Europe.

Le réchauffement stratosphérique majeur (SSW) avec renversement des vents zonaux à 10 hPa a eu lieu le 17 janvier sous forme d’un déplacement du vortex polaire.

Valeur du 10 février en m/s : 33 m/s

Diffusion de NAM- dans la troposphère qui s’interrompt pour quelques jours a priori avant une reprise plus tard durant la semaine prochaine. Cela atteste clairement que le vortex polaire troposphérique reprend de la force du moins temporairement avec un courant zonal ondulant qui l’emporte à l’échelle de l’hémisphère.

L’élan d’ouest précédent EAMT+ véhiculant l’AAM+, reste encore actif favorisant un schéma zonal à l’échelle de l’hémisphère mais ne se propageant pas aux hautes latitudes.

La MJO phases 7-8 a revu son amplitude plutôt à la baisse ne prenant pas le relais complètement de l’élan d’ouest AAM+. Si bien que ça valide le fait que le forçage reste cantonné davantage aux tropiques et a du mal à rejoindre les hautes latitudes. Beaucoup d’hésitations sur les modélisations à l’horizon d’une semaine sur le comportement du vortex polaire troposphérique même s’il semblerait davantage attaqué notamment par le Pacifique. Peut être un effet à retardement du couplage MJO 7-8/AAM+? En l’état cela reste peu probable.

Un réchauffement majeur stratosphérique avec renversements des vents zonaux à 10 hPa parait fortement possible dernière décade de février, autour du 20. (84% de scénarios GEFS voyant un renversement des vents zonaux à 10 hPa)

Le modèle européen suit de plus en plus cette majorité de scénarios à voir un réchauffement stratosphérique majeur soudain important vers le 20 février. Des conséquences dans la troposphère seraient donc ensuite très probables nous amenant à toute fin février-début mars avec la possibilité de hautes pressions aux hautes latitudes.

Les modèles Weekly sont favorables à un anticyclone groenlandais toute fin de mois et début de mars ce qui correspondrait parfaitement à l’éclatement du vortex polaire. Nous nous situerions pour notre part plutôt dans un flux océanique demeurant doux et humide. Des descentes froides seraient probables sur l’Europe du nord et l’est du continent américain. Aucune perspective hivernale sérieuse n’apparait en tout cas pour l’Europe de l’ouest.

A l’échelle française :

. Situation bien dépressionnaire avec un talweg dynamique s’installant sur le pays. Une perturbation active concerne près des 3/4 du pays avec de bonnes pluies mais plus abondantes encore dans le sud-est stationnant dans un flux de sud en altitude.

La rivière atmosphérique d’origine subtropicale est bien visible bifurquant sur la Péninsule Ibérique et remontant par la méditerranée.

Les cumuls de pluie atteignent plus de 100 mm à Vence dans les Alpes Maritimes et également dans les Cévennes ardéchoises et gardoises. Plus de 150 mm sont probables au total d’ici demain matin.

Les chutes de neige tendent à se multiplier sur les Pyrénées, le Massif Central et les Alpes du sud notamment à des altitudes progressivement un peu plus basses jusqu’à 1500 m même si par endroit la limite pluie-neige demeure vers les 1800 m.

. Courant jet de sud à 300 hPa

. Flux de sud sur la façade est en altitude, flux d’ouest sur la façade ouest en altitude

. Flux d’est à sud-est au sol sur une grosse façade est, d’ouest à sud-ouest sur la façade ouest

. Pressions dépressionnaires

. Températures excédentaires de 6 à 6,5°C en matinée et mi-journée. De 2 à 3°C dans l’après-midi et soirée grâce à un fléchissement progressif des températures.

. Vigilance orange crues activée sous l’égide de Vigicrues pour les crues de la Canche dans le Pas de Calais et de la Laita dans le Finistère.

Vendredi 9 février 2024 :

A l’échelle internationale :

. NAO neutre

. AO-

. PNA neutre

. EAMT- / GWO phase 8 peu opérante (AAM+)

. MJO phases 7-8 peu opérante

. ENSO+ (début de résorption)

. Dorsale anticyclonique mer de Sibérie orientale/Arctique

. Basses pressions/bas géopotentiels sur USA. Hautes pressions/hauts géopotentiels se retranchant sur est USA et est Canada

. Hauts géopotentiels/hautes pressions à l’ouest du continent américain étendant une dorsale sur est Alaska et Yukon

. Courant jet atlantique ondulant atteignant l’ouest de l’Europe. Affaiblissement de l’anticyclone subtropical sous la pression d’un système dépressionnaire sur l’Atlantique.

. Dorsale de hauts géopotentiels sur est USA s’étendant vers le Canada et la mer de Sibérie Orientale/mer de Laptev/mer de Kara.

. Bas géopotentiels sur Béring/Aléoutiennes et Atlantique nord/Scandinavie/Russie

. Pluies diluviennes dans le sud de l’Espagne notamment à Séville avec des inondations

. Schéma zonal ondulant notamment entre est Pacifique et Europe. Courant jet subtropical prenant en puissance entre sud des USA et sud de l’Europe.

. Vortex polaire troposphérique tendant à se reconcentrer et de se densifier malgré le petit blocage arctique. La Russie a affaire à une descente massive du vortex polaire. Une dorsale anticyclonique pousse de nouveau en direction de l’Alaska grâce au dynamisme de la dépression des Aléoutiennes.

Globalement, le vortex polaire troposphérique a bien tendance à reprendre des forces ce qui veut certainement dire que le forçage MJO devient de moins en moins opérant en passant en phases 7-8.

Sur le plan thermique :

. Anomalie froide sur la Scandinavie débordant sur le nord-ouest de la Russie.

. Conflit de masses d’air sur les Iles Britanniques.

. Anomalie chaude prononcée sur l’Arctique sibérien aux latitudes très nord. Alternances anomalies chaudes et froides sur la Sibérie. Anomalie très chaude sur le centre de la Sibérie.

. Alternance anomalies chaudes et froides entre mer de Baffin, Groenland et Islande.

. Anomalie chaude Svalbard/nord-est mer de Kara/mer de Laptev/mer de Sibérie Orientale tendant à se résorber.

. Anomalie chaude sur l’est des USA et le nord-est du Canada. Les anomalies froides se diluent sur ouest américain et canadien.

. Anomalie chaude sur Alaska.

. Anomalie chaude regagnant du terrain sur Proche Orient.

. Anomalie assez neutre sud-est Asiatique et Japon plutôt en voie de résorption

. Anomalie chaude sur l’Europe.

Le réchauffement stratosphérique majeur (SSW) avec renversement des vents zonaux à 10 hPa a eu lieu le 17 janvier sous forme d’un déplacement du vortex polaire.

Valeur du 9 février en m/s : 30 m/s

Diffusion de NAM- dans la troposphère prélude éventuel à une désorganisation du vortex polaire troposphérique favorisant certainement davantage le retour de froid aux latitudes moyennes.

Mais ce postulat est en contradiction avec l’évolution de la MJO et un élan d’ouest AAM+ qui tend à se résorber.

La MJO phases 7-8 revoit son amplitude à la baisse ne prenant pas le relais complètement de l’élan d’ouest AAM+. Si bien que le forçage reste cantonné davantage aux tropiques et a du mal à rejoindre les hautes latitudes. Beaucoup d’hésitations sur les modélisations à l’horizon d’une semaine sur le comportement du vortex polaire troposphérique. Peut être un effet à retardement du couplage MJO 7-8/AAM+?

Un réchauffement majeur stratosphérique avec renversements des vents zonaux à 10 hPa parait fortement possible dernière décade de février. (61% de scénarios voyant un renversement des vents zonaux à 10 hPa)

Le modèle européen suit de plus en plus cette majorité de scénarios à voir un réchauffement stratosphérique majeur soudain important vers le 20 février.

A l’échelle française :

. Situation bien dépressionnaire avec un talweg dynamique abordant le pays par l’ouest. A l’avant, une perturbation donne des pluies fréquentes et parfois abondante dans le sud-est, ces pluies sont prises dans un flux de sud de basses couches. Les cumuls s’annoncent importants dans le sud-est avec parfois plus de 100 mm. Effet de foehn visible sur le nord des Alpes. Des averses arrivent par le nord-ouest dans le ciel de traine, elles pourraient prendre un caractère orageux. Eclaircies sur le quart sud-ouest par effet de foehn, protégé dans ce flux de sud-ouest. Chutes de neige à partir de 1600 m d’altitude sur les Alpes du sud, favorisés dans ce type de flux et configuration.

. Courant jet de sud-ouest à 300 hPa

. Flux de sud-ouest en altitude

. Flux de sud à sud-ouest au sol

. Pressions dépressionnaires

. Températures excédentaires de 4,5° à 6°C. Les minimales étaient excédentaires d’environ 8°C par rapport à la normale.

. Vigilance orange crues activée sous l’égide de Vigicrues pour les crues de la Canche dans le Pas de Calais et de la Laita dans le Finistère.

Températures maximales élevées et homogènes partout.

Jeudi 8 février 2024 :

A l’échelle internationale :

. NAO neutre

. AO-

. PNA neutre

. EAMT- / GWO phase 8 peu opérante (AAM+)

. MJO phases 7-8 peu opérante

. ENSO+ (début de résorption)

. Dorsale anticyclonique mer de Sibérie orientale/Arctique

. Basses pressions/bas géopotentiels sur USA. Hautes pressions/hauts géopotentiels se retranchant sur est USA et est Canada

. Hauts géopotentiels/hautes pressions à l’ouest du continent américain

. Courant jet atlantique ondulant atteignant l’ouest de l’Europe. Affaiblissement de l’anticyclone subtropical sous la pression du vortex polaire stationnant sur la Scandinavie et d’un système dépressionnaire sur l’Atlantique.

. Dorsale de hauts géopotentiels sur est USA s’étendant vers le Canada et la mer de Sibérie Orientale/mer de Laptev/mer de Kara.

. Bas géopotentiels sur Béring/Aléoutiennes et Atlantique nord/Scandinavie/Russie

. Hautes pressions/hauts géopotentiels sur sud/sud-est de l’Europe

. Schéma zonal légèrement ondulant notamment entre est Pacifique et Europe. Double jet en arrivant sur l’Europe, courant jet polaire descendant vers le sud, courant jet subtropical sur le nord de l’Afrique rejoignant sur le sud-est asiatique

. Conflit de masses d’air sur les Iles Britanniques notamment en Irlande. Chutes de neige à signaler :

. Vortex polaire troposphérique tendant à se reconcentrer et de se densifier malgré le petit blocage arctique. La Russie a affaire à une descente massive du vortex polaire.

Globalement, le vortex polaire troposphérique a bien tendance à reprendre des forces ce qui veut certainement dire que le forçage MJO devient de moins en moins opérant en passant en phases 7-8.

Sur le plan thermique :

. Anomalie froide sur la Scandinavie débordant sur le nord-ouest de la Russie.

. Anomalie froide sur Iles Britanniques.

. Anomalie chaude prononcée sur l’Arctique sibérien aux latitudes très nord. Alternances anomalies chaudes et froides sur la Sibérie. Anomalie très chaude sur le centre de la Sibérie tendant à gagner en superficie.

. Anomalie chaude s’installant sur mer de Baffin et grande partie du Groenland

. Anomalie froide sur l’Islande

. Anomalie chaude Svalbard/nord-est mer de Kara/mer de Laptev/mer de Sibérie Orientale

. Anomalie chaude sur les USA et le nord-est du Canada. Les anomalies froides se diluent sur ouest américain et canadien.

. Anomalie chaude sur Alaska.

. Anomalie chaude regagnant du terrain sur Proche Orient.

. Anomalie assez neutre sud-est Asiatique et Japon plutôt en voie de résorption

. Anomalie chaude sur l’Europe. Refroidissement sur ouest Péninsule Ibérique.

Le réchauffement stratosphérique majeur (SSW) avec renversement des vents zonaux à 10 hPa a eu lieu le 17 janvier sous forme d’un déplacement du vortex polaire. Dès le 18 janvier, réaccélération très nette des vents zonaux à 10 hPa. Depuis le 24 janvier, légère décélération des vents zonaux. Réaccélération depuis le 31 janvier devant perdurer jusqu’aux environs du 5 février. Légère décélération depuis le 6 février.

Valeur du 8 février en m/s : 29 m/s

Diffusion de NAM- dans la troposphère prélude éventuel à une désorganisation du vortex polaire troposphérique favorisant certainement davantage le retour de froid aux latitudes moyennes.

Mais ce postulat est en contradiction avec l’évolution de la MJO et un élan d’ouest AAM+ qui tend à se résorber.

La MJO phases 7-8 revoit son amplitude à la baisse ne prenant pas le relais complètement de l’élan d’ouest AAM+. Si bien que le forçage reste cantonné davantage aux tropiques et a du mal à rejoindre les hautes latitudes. Les modélisations de vortex polaire troposphérique éclaté, disparaissent petit à petit.

Un réchauffement majeur stratosphérique avec renversements des vents zonaux à 10 hPa parait fortement possible dernière décade de février.

A l’échelle française :

. Situation de plus en plus dépressionnaire avec l’approche d’un système dépressionnaire actif par l’Atlantique. Une perturbation s’installe par le nord-ouest/centre-ouest du pays en donnant des pluies faibles à modérées. A l’avant le ciel devient de plus en plus laiteux. Soleil toujours prédominant dans le sud-est malgré le passage de nuages élevés. Vent de sud à sud-ouest sensible sur une gros quart nord-ouest du pays. Rafales relevées jusqu’à près de 100 km/h sur la pointe finistère. Provenance subtropicale de la masse d’air.

. Courant jet d’ouest à 300 hPa

. Flux d’ouest à sud-ouest en altitude

. Flux de sud à sud-ouest au sol

. Pressions dépressionnaires

. Températures excédentaires de 6°C

Températures maximales extrêmement douces partout. Grande homogénéité avec ce flux de sud à sud-ouest qui concerne tout le pays.

Mercredi 7 février 2024 :

A l’échelle internationale :

. NAO-

. AO-

. PNA neutre

. EAMT- / GWO phase 7 peu opérante (AAM+)

. MJO phases 7-8 déclinante

. ENSO+ (début de résorption)

. Dorsale anticyclonique mer de Sibérie orientale/Arctique

. Dorsale anticyclonique alaskaise

. Extension du courant jet pacifique résultat du précédent épisode d’EAMT+ et d’une MJO favorable. Blocage anticyclonique à l’avant de l’extension du courant jet favorisé par la divergence du jet en arrivant sur la côte ouest américaine. Blocage se décalant vers le nord/nord-est du Canada. Bas géopotentiels investissant l’ouest américain.

. Rivière atmosphérique ouest américain et côtes de Colombie Britannique. Gros cumuls de pluie.

. Courant jet atlantique ondulant atteignant l’ouest de l’Europe. Affaiblissement de l’anticyclone subtropical sous la pression du vortex polaire stationnant sur la Scandinavie.

. Dorsale de hauts géopotentiels sur est USA s’étendant vers le Canada et la mer de Sibérie Orientale/mer de Laptev/mer de Kara.

. Bas géopotentiels sur Béring/Aléoutiennes et Atlantique nord/Scandinavie/Russie

. Hautes pressions/hauts géopotentiels de l’Europe s’étendant jusqu’à l’Europe du sud-est mais s’affaiblissant

. Schéma zonal légèrement ondulant notamment entre est Pacifique et Europe. Double jet en arrivant sur l’Europe, courant jet polaire descendant vers le sud, courant jet subtropical sur le nord de l’Afrique rejoignant sur le sud-est asiatique

. Vortex polaire troposphérique avec trois noyaux distincts dont le plus actif bascule de la Scandinavie à la Russie. La Russie a affaire à une descente massive du vortex polaire, mise en place d’un blocage arctique. Globalement, le vortex polaire troposphérique a tendance à reprendre des forces ce qui veut certainement dire que le forçage MJO devient de moins en moins opérant en passant en phases 7-8.

Sur le plan thermique :

. Anomalie froide s’installant sur la Scandinavie débordant sur le nord-ouest de la Russie.

. Anomalie chaude très prononcée sur l’Arctique sibérien aux latitudes très nord. Alternances anomalies chaudes et froides sur la Sibérie. Anomalie très chaude sur le centre de la Sibérie.

. Anomalie chaude s’installant sur mer de Baffin et ouest Groenland.

. Anomalie froide sur l’Islande

. Anomalie chaude Svalbard/nord-est mer de Kara/mer de Laptev/mer de Sibérie Orientale

. Anomalie chaude sur les USA et le nord-est du Canada. Les anomalies froides gagnent par l’ouest du Canada mais en se diluant.

. Anomalie chaude sur Alaska.

. Anomalie plutôt froide sur Proche/Moyen Orient

. Anomalie assez neutre sud-est Asiatique et Japon plutôt en voie de résorption

. Anomalie chaude sur l’Europe

Le réchauffement stratosphérique majeur (SSW) avec renversement des vents zonaux à 10 hPa a eu lieu le 17 janvier sous forme d’un déplacement du vortex polaire. Dès le 18 janvier, réaccélération très nette des vents zonaux à 10 hPa. Depuis le 24 janvier, légère décélération des vents zonaux. Réaccélération depuis le 31 janvier devant perdurer jusqu’aux environs du 5 février. Légère décélération depuis le 6 février.

Valeur du 7 février en m/s : 29 m/s

Arrêt de diffusion de NAM+ dans la troposphère. Diffusion de NAM- dans la troposphère prélude éventuel à une désorganisation du vortex polaire troposphérique favorisant certainement davantage le retour de froid aux latitudes moyennes.

La MJO phases 7-8 revoit son amplitude à la baisse ne prenant pas le relais complètement de l’élan d’ouest AAM+. Si bien que le forçage reste cantonné davantage aux tropiques et a du mal à rejoindre les hautes latitudes. Si bien que les modélisations de vortex polaire troposphérique éclaté, disparaissent petit à petit.

Un réchauffement majeur stratosphérique avec renversements des vents zonaux à 10 hPa parait fortement possible dernière décade de février.

A l’échelle française :

. Situation devenant dépressionnaire au nord de la Loire avec le passage d’une perturbation donnant des pluies faibles à modérées. La moitié sud est beaucoup plus ensoleillée.

. Courant jet d’ouest à nord-ouest à 300 hPa

. Flux d’ouest en altitude

. Flux de sud-ouest au sol

. Pressions dépressionnaires au nord de la Loire, plus anticyclonique au sud.

. Températures excédentaires de 4 à 5°C

De bons cumuls de pluie relevées dans le nord-ouest :

Vigilance orange pluie-inondation de la part de Météo France pour le Pas de Calais.

Mardi 6 février 2024 :

A l’échelle internationale :

. NAO neutre

. AO-

. PNA+

. EAMT- / GWO phase 7 (AAM+)

. MJO phases 7-8 déclinante

. ENSO+ (début de résorption)

. Dorsale anticyclonique mer de Sibérie orientale/Arctique

. Dorsale anticyclonique sud-est Aléoutiennes s’étendant vers Alaska

. Extension du courant jet pacifique résultat du précédent épisode d’EAMT+ et d’une MJO favorable. Blocage anticyclonique à l’avant de l’extension du courant jet favorisé par la divergence du jet en arrivant sur la côte ouest américaine. Blocage se décalant vers le nord/nord-est du Canada. Bas géopotentiels et basses pressions s’étirant sur le sud-est des USA.

. Rivière atmosphérique ouest américain et côtes de Colombie Britannique. Gros cumuls de pluie.

. Courant jet atlantique ondulant atteignant l’ouest de l’Europe (talweg ouest atlantique alimentant anticyclone subtropical)

. Dorsale de hauts géopotentiels sur est USA s’étendant vers le Canada et la mer de Sibérie Orientale/mer de Laptev/mer de Kara. Blocage particulièrement puissant sur le Canada (anomalie de plus de 36 dam)

. Bas géopotentiels sur Béring/Aléoutiennes et Atlantique nord/Scandinavie/Russie

. Hautes pressions/hauts géopotentiels de l’Europe s’étendant jusqu’à l’Europe du sud-est

. Schéma de moins en moins zonal à l’échelle hémisphérique avec des cassures et ondulations du jet. Prémice d’une circulation plus méridienne à venir?

. Vortex polaire troposphérique avec trois noyaux distincts dont le plus actif bascule de l’Islande à la Russie. La Russie a affaire à une descente massive du vortex polaire, mise en place d’un blocage arctique.

Sur le plan thermique :

. Anomalie froide s’installant sur la Scandinavie débordant sur le nord-ouest de la Russie.

. Anomalie chaude très prononcée sur l’Arctique sibérien aux latitudes très nord. Alternances anomalies chaudes et froides sur la Sibérie.

. Anomalie froide résistant sur le Groenland et l’Islande.

. Anomalie chaude Svalbard/nord-est mer de Kara/mer de Laptev/mer de Sibérie Orientale

. Anomalie chaude sur les USA et le nord-est du Canada. Les anomalies froides gagnent par l’ouest du Canada.

. Anomalie froide se résorbant sur Alaska.

. Anomalie plutôt froide sur Proche/Moyen Orient

. Anomalie assez neutre sud-est Asiatique et Japon plutôt en voie de résorption

. Anomalie chaude sur l’Europe

Le réchauffement stratosphérique majeur (SSW) avec renversement des vents zonaux à 10 hPa a eu lieu le 17 janvier sous forme d’un déplacement du vortex polaire. Dès le 18 janvier, réaccélération très nette des vents zonaux à 10 hPa. Depuis le 24 janvier, légère décélération des vents zonaux. Réaccélération depuis le 31 janvier devant perdurer jusqu’aux environs du 5 février.

Valeur du 6 février en m/s : 32,5 m/s

Arrêt de diffusion de NAM+ dans la troposphère. Diffusion de NAM- dans la troposphère prélude à une désorganisation du vortex polaire troposphérique favorisant certainement davantage le retour de froid aux latitudes moyennes.

L’activité des forçages tropicaux (MJO) et du couple de montagne (EAMT+ faisant augmenter l’AAM) paraissent à même de bousculer la synoptique globale. Possibilité de la reprise des flux de chaleur entre les 2 vortex notamment vers la mi-février que ce soit dans le sens troposphère-stratosphère ou stratosphère-troposphère. Les interactions sembleraient vouloir se multiplier courant mois de février entre vortex polaire chahuté à tous les niveaux et MJO phases 7-8/AAM+ mais en baisse. Eventuellement cela pourrait plonger l’Europe du nord dans du froid assez intense début-mi février et une bascule vers un temps plus froid progressivement généralisé en Europe pourrait se faire vers la mi-février. (entre le 10 et le 15 février)

Un réchauffement majeur stratosphérique avec renversements des vents zonaux à 10 hPa parait fortement possible dernière décade de février.

Les hauts géopotentiels, l’anticyclone pourraient se décaler graduellement début février sur le proche Atlantique tout en rétrogradant vers l’Islande et le Groenland favorisant une descente froide incisive de l’Europe du nord à l’Europe centrale.

A l’échelle française :

. Situation anticyclonique mais ne garantissant pas le soleil. Persistance de grisailles nombreuses sous forme de nuages bas parfois de brouillards sur une bonne partie du pays. A noter un asséchement de la masse d’air ce matin des Pays de la Loire à l’extrême sud de l’Ile de France favorisant les éclaircies. On observe les prémices du front chaud arrivant par les côtes de la Manche annonçant le changement de temps. Bruines localisées possibles notamment au nord de la Loire. Trouées de ciel de bleu ici ou là l’après-midi. Grand beau temps dans le sud-est malgré des nuages élevés plus nombreux que les jours précédents.

. Courant jet d’ouest à sud-ouest à 300 hPa

. Flux d’ouest en altitude

. Flux de sud-ouest au sol sur le pays sauf au sud-est où il est de nord à nord-ouest

. Pressions anticycloniques mais en baisse par le nord

. Températures excédentaires de 3°C

Lundi 5 février 2024 :

A l’échelle internationale :

. NAO neutre

. AO-

. PNA+

. EAMT- / GWO phase 7 (AAM+)

. MJO phases 7-8

. ENSO+ (début de résorption)

. Dorsale anticyclonique mer d’Okhotsk/mer de Sibérie orientale/Arctique

. Dorsale anticyclonique sud Aléoutiennes s’étendant vers Yukon

. Extension du courant jet pacifique résultat du précédent épisode d’EAMT+ et d’une MJO favorable. Blocage anticyclonique à l’avant de l’extension du courant jet favorisé par la divergence du jet en arrivant sur la côte ouest américaine. Blocage se décalant vers le nord/nord-est du Canada. Bas géopotentiels et basses pressions s’étirant sur le sud-est des USA.

. Rivière atmosphérique ouest américain et côtes de Colombie Britannique. Gros cumuls de pluie.

. Courant jet atlantique ondulant atteignant l’ouest de l’Europe (talweg ouest atlantique alimentant anticyclone subtropical)

. Dorsale de hauts géopotentiels sur est USA s’étendant vers le Canada et la mer de Sibérie Orientale/mer de Laptev/mer de Kara. Blocage particulièrement puissant sur le Canada (anomalie de plus de 36 dam)

. Bas géopotentiels sur Béring/Aléoutiennes et Atlantique nord/Scandinavie/Russie

. Hautes pressions/hauts géopotentiels de l’Europe s’étendant jusqu’à l’Europe du sud-est

. Schéma de moins en moins zonal à l’échelle hémisphérique avec des cassures et ondulations du jet. Prémice d’une circulation plus méridienne à venir?

. Tempête de neige en Nouvelle Ecosse (jusqu’à 1 m de neige)

. Vortex polaire troposphérique avec deux noyaux distincts dont le plus actif bascule de l’Islande à la Russie. La Russie a affaire à une descente massive du vortex polaire, mise en place d’un blocage arctique.

Sur le plan thermique :

. Anomalie froide s’installant sur la Scandinavie débordant sur le nord-ouest de la Russie.

. Anomalie chaude très prononcée sur l’Arctique sibérien aux latitudes très nord. Alternances anomalies chaudes et froides sur la Sibérie.

. Anomalie froide résistant sur le Groenland et l’Islande.

. Anomalie chaude Svalbard/mer de Laptev/mer de Sibérie Orientale

. Anomalie chaude gagnant tout les USA et une grande partie du Canada avec des températures records hormis extrême nord et nord-est du Canada

. Anomalie froide sur Alaska débordant sur le Yukon et territoires du nord-ouest jusqu’au Nunavut.

. Anomalie plutôt froide sur Proche/Moyen Orient

. Anomalie chaude sud-est Asiatique et Japon plutôt en voie de résorption

. Anomalie chaude sur l’Europe

Le réchauffement stratosphérique majeur (SSW) avec renversement des vents zonaux à 10 hPa a eu lieu le 17 janvier sous forme d’un déplacement du vortex polaire. Dès le 18 janvier, réaccélération très nette des vents zonaux à 10 hPa. Depuis le 24 janvier, légère décélération des vents zonaux. Réaccélération depuis le 31 janvier devant perdurer jusqu’aux environs du 5 février.

Valeur du 5 février en m/s : 33 m/s

Arrêt de diffusion de NAM+ dans la troposphère. Diffusion de NAM- à venir dans la troposphère prélude à une désorganisation du vortex polaire troposphérique favorisant certainement davantage le retour de froid aux latitudes moyennes.

L’activité des forçages tropicaux (MJO) et du couple de montagne (EAMT+ faisant augmenter l’AAM) paraissent à même de bousculer la synoptique globale. Possibilité de la reprise des flux de chaleur entre les 2 vortex notamment vers la mi-février que ce soit dans le sens troposphère-stratosphère ou stratosphère-troposphère. Les interactions sembleraient vouloir se multiplier courant mois de février entre vortex polaire chahuté à tous les niveaux et MJO phases 7-8/AAM+ mais en baisse. Eventuellement cela pourrait plonger l’Europe du nord dans du froid assez intense début-mi février et une bascule vers un temps plus froid progressivement généralisé en Europe pourrait se faire vers la mi-février. (entre le 10 et le 15 février)

Un réchauffement majeur stratosphérique avec renversements des vents zonaux à 10 hPa parait fortement possible dernière décade de février.

Les hauts géopotentiels, l’anticyclone pourraient se décaler graduellement début février sur le proche Atlantique tout en rétrogradant vers l’Islande et le Groenland favorisant une descente froide incisive de l’Europe du nord à l’Europe centrale.

A l’échelle française :

. Situation anticyclonique mais ne garantissant pas le soleil. Persistance de grisailles sous forme de nuages bas parfois de brouillards sur plus des 2/3 du pays. Bruines localisées possibles notamment au nord de la Loire. Trouées de ciel de bleu ici ou là l’après-midi. Grand beau temps dans le sud-est.

. Courant jet d’ouest à sud-ouest à 300 hPa

. Flux d’ouest à nord-ouest en altitude

. Flux de sud-ouest au sol au nord de la Loire, de nord au sud-est

. Pressions anticycloniques

. Températures excédentaires de 2,5 à 3°C

. Températures maximales toujours exceptionnellement douces dans le sud-est et particulièrement sur le Roussillon

Dimanche 4 février 2024 :

A l’échelle internationale :

. NAO neutre

. AO-

. PNA neutre

. EAMT- / GWO phase 7 (AAM+)

. MJO phases 7-8

. ENSO+ (début de résorption)

. Dorsale anticyclonique mer d’Okhotsk/mer de Sibérie orientale/Arctique

. Dorsale anticyclonique Aléoutiennes s’étendant vers Yukon

. Extension du courant jet pacifique résultat du précédent épisode d’EAMT+ et d’une MJO favorable. Blocage anticyclonique à l’avant de l’extension du courant jet favorisé par la divergence du jet en arrivant sur la côte ouest américaine. Blocage se décalant vers le nord du Canada. Bas géopotentiels et basses pression s’étirant sur le sud des USA.

. Rivière atmosphérique ouest américain et côtes de Colombie Britannique. Gros cumuls de pluie à prévoir. Chutes de neige sur les Rocheuses et notamment sur les massifs du Montana en se décalant vers le Colorado.

. Courant jet atlantique ondulant atteignant l’ouest de l’Europe (talweg ouest atlantique alimentant anticyclone subtropical)

. Dorsale de hauts géopotentiels sur est USA s’étendant vers le Canada et la mer de Sibérie Orientale/mer de Laptev/mer de Kara. Blocage particulièrement puissant sur le Canada (anomalie de plus de 36 dam)

. Bas géopotentiels sur Béring/nord-ouest Canada/Atlantique nord/Scandinavie/Russie

. Hautes pressions/hauts géopotentiels de l’Europe s’étendant jusqu’à l’Europe du sud-est

. Schéma de moins en moins zonal à l’échelle hémisphérique avec des cassures et ondulations du jet. Prémice d’une circulation plus méridienne à venir.

. Vortex polaire troposphérique avec deux noyaux distincts dont le plus actif bascule du Groenland à la Russie. La Russie a affaire à une descente massive du vortex polaire, mise en place d’un blocage arctique.

Sur le plan thermique :

. Anomalie froide s’installant sur la Scandinavie débordant sur le nord-ouest de la Russie.

. Anomalie chaude très prononcée sur l’Arctique sibérien aux latitudes très nord. Alternances anomalies chaudes et froides sur la Sibérie.

. Anomalie froide résistant sur le Groenland et l’Islande. Anomalie chaude sur le nord-ouest du Groenland.

. Anomalie chaude Svalbard/mer de Kara/mer de Laptev/mer de Sibérie Orientale

. Anomalie chaude gagnant tout les USA et une grande partie du Canada avec des températures records hormis extrême nord et nord-est du Canada

. Anomalie froide sur Alaska débordant sur le Yukon et territoires du nord-ouest

. Anomalie plutôt froide sur Proche/Moyen Orient (neige signalée précédemment entre Liban/Jordanie/Syrie et nord de l’Arabie Saoudite notamment sur les plateaux)

. Anomalie chaude sud-est Asiatique et Japon plutôt en voie de résorption

. Anomalie chaude sur l’Europe

. Températures élevées record au Canada ainsi que dans le nord des USA.

Le réchauffement stratosphérique majeur (SSW) avec renversement des vents zonaux à 10 hPa a eu lieu le 17 janvier sous forme d’un déplacement du vortex polaire. Dès le 18 janvier, réaccélération très nette des vents zonaux à 10 hPa. Depuis le 24 janvier, légère décélération des vents zonaux. Réaccélération depuis le 31 janvier devant perdurer jusqu’aux environs du 5 février.

Valeur du 4 février en m/s : 30,1 m/s

Arrêt de diffusion de NAM+ dans la troposphère. Diffusion de NAM- à venir dans la troposphère prélude à une désorganisation du vortex polaire troposphérique favorisant certainement davantage de le retour de froid aux latitudes moyennes.

L’activité des forçages tropicaux (MJO) et du couple de montagne (EAMT+ faisant augmenter l’AAM) paraissent à même de bousculer la synoptique globale. Possibilité de la reprise des flux de chaleur entre les 2 vortex notamment vers la mi-février que ce soit dans le sens troposphère-stratosphère ou stratosphère-troposphère. Les interactions sembleraient vouloir se multiplier courant mois de février entre vortex polaire chahuté à tous les niveaux et MJO phases 7-8/AAM+ mais en baisse. Eventuellement cela pourrait plonger l’Europe du nord dans du froid assez intense début-mi février et une bascule vers un temps plus froid progressivement généralisé en Europe pourrait se faire vers la mi-février. (entre le 10 et le 15 février)

Un réchauffement majeur stratosphérique avec renversements des vents zonaux à 10 hPa parait possible dernière décade de février. (évalué à 45% des scénarios du modèle américain à ce jour – Le modèle européen est beaucoup plus timoré sur le nombre de scénarios amenant à un renversement des vents zonaux)

Les hauts géopotentiels, l’anticyclone pourraient se décaler graduellement début février sur le proche Atlantique tout en rétrogradant vers l’Islande et le Groenland favorisant une descente froide incisive de l’Europe du nord à l’Europe centrale. Retour acquis entre le 8 et le 15 février d’un temps plus humide et progressivement plus froid sur la France nous ramenant dans des températures dans les moyennes saisonnières.

A l’échelle française :

. Situation anticyclonique mais ne garantissant pas le soleil. Beaucoup de grisailles sur la quasi totalité du pays hormis en montagne et dans le sud-est+Corse. Des bruines sont parfois signalées sous ces grisailles. Dissipation très aléatoire de ces grisailles avec quelques trouées ici ou là dans l’après-midi. Proximité d’un front chaud sur le Nord Pas de Calais injectant de l’humidité supplémentaire avec parfois quelques bruines possibles. Mistral et tramontane soufflent dans leur domaine avec des rafales de vent à parfois près de 50/60 km/h. Vent d’ouest à sud-ouest assez sensible au nord de la Seine.

. Courant jet de nord-ouest à 300 hPa

. Flux de nord-ouest en altitude

. Flux d’ouest à sud-ouest au sol au nord de la Loire, variable faible au sud de la Loire sauf près de la méditerranée orienté au nord à nord-ouest.

. Pressions anticycloniques

. Températures excédentaires de 4 à 5°C

Au final, 4 records mensuels de douceur ou de chaleur sont à signaler aujourd’hui en plus d’un regard égalé. On notera donc les 27,5°C à Céret (66), les 26,9°C de Vinça (66) et les 25,6°C de Perpignan (66).

Chez les stations amateurs, on relève les 27,8°C de Cabestany (66) et 27°C sur la station de Perpignan – Moulin à vent (66)

Journée encore avec une grosse amplitude thermique entre les secteurs étant restés sous les grisailles durables et l’extrême sud sous le soleil.

Samedi 3 février 2024 :

A l’échelle internationale :

. NAO+

. AO+

. PNA+

. EAMT- / GWO phase 7 (AAM+)

. MJO phases 7-8

. ENSO+ (début de résorption)

. Dorsale anticyclonique mer d’Okhotsk

. Dorsale anticyclonique Aléoutiennes s’étendant vers Béring

. Extension du courant jet pacifique résultat du précédent épisode d’EAMT+ et d’une MJO favorable. Blocage anticyclonique à l’avant de l’extension du courant jet favorisé par la divergence du jet en arrivant sur la côte ouest américaine. Blocage se décalant vers le nord du Canada

. Rivière atmosphérique ouest américain et côtes de Colombie Britannique. Gros cumuls de pluie à prévoir. Chutes de neige sur les Rocheuses et notamment sur les massifs du Montana en se décalant vers le Colorado.

. Courant jet atlantique ondulant atteignant l’ouest de l’Europe (talweg ouest atlantique alimentant anticyclone subtropical)

. Dorsale de hauts géopotentiels sur est USA s’étendant vers le Canada et la mer de Sibérie Orientale/mer de Laptev/mer de Kara. Blocage particulièrement puissant sur le Canada (anomalie de plus de 3 sigmas)

. Bas géopotentiels/basses pressions sur Alaska/nord-ouest du Canada/Groenland/Islande/nord Atlantique et Scandinavie/Russie

. Hautes pressions/hauts géopotentiels de l’Europe s’étendant jusqu’à l’Europe de l’est

. Schéma zonal parfois légèrement ondulant (ouest en est) à l’échelle hémisphérique.

. Une 2ème dépression a secoué la côte ouest norvégienne avec des rafales de vent tout de même moins puissantes que pour Ingunn. Parfois plus de 120 km/h relevé.

. Vortex polaire troposphérique avec deux noyaux distincts dont le plus actif reste entre Canada et mer de Kara. On note quand même une concentration vraiment aux hautes latitudes avec une attaque des latitudes moyennes par les hauts géopotentiels laissant dire que nous sommes dans une nouvelle phase de la remontée de la cellule de Hadley.

. Une tempête tropicale circule en direction du sud de l’Océan Indien. Elle ne menace aucune terre habitée.

. La tempête tropicale Kirrily circule sur le nord de l’Etat du Queensland en Australie en donnant des pluies torrentielles. En s’avançant dans les terres, la tempête tropicale rétrogradera en dépression tropicale.

Sur le plan thermique :

. Anomalie chaude sur la Scandinavie débordant sur une bonne partie ouest de la Russie.

. Anomalie chaude très prononcée sur l’Arctique sibérien aux latitudes très nord. Retour du froid sur le centre de la Sibérie et toujours présent sur l’extrême orient russe.

. Anomalie froide résistant sur le Groenland et l’Islande.

. Anomalie chaude Svalbard/mer de Kara/mer de Laptev/mer de Sibérie Orientale

. Anomalie chaude gagnant tout les USA et une grande partie du Canada avec des températures records hormis extrême nord et nord-est du Canada

. Anomalie froide sur Alaska débordant sur le Yukon.

. Anomalie plutôt froide sur Proche/Moyen Orient (neige signalée précédemment entre Liban/Jordanie/Syrie et nord de l’Arabie Saoudite notamment sur les plateaux)

. Anomalie chaude sud-est Asiatique et Japon plutôt en voie de résorption

. Anomalie chaude sur l’Europe

. Températures élevées record au Canada ainsi que dans le nord des USA.

Le réchauffement stratosphérique majeur (SSW) avec renversement des vents zonaux à 10 hPa a eu lieu le 17 janvier sous forme d’un déplacement du vortex polaire. Dès le 18 janvier, réaccélération très nette des vents zonaux à 10 hPa. Depuis le 24 janvier, légère décélération des vents zonaux. Réaccélération depuis le 31 janvier devant perdurer jusqu’aux environs du 5 février.

Valeur du 3 février en m/s : 28,6 m/s

Diffusion de NAM+ dans la troposphère. Cela favorise la reconcentration du vortex polaire troposphérique et un flux plus zonal à l’échelle hémisphérique (couplée aux effets précédents d’un élan d’ouest EAMT+/AAM+ et MJO phases 4-5-6). Modélisations + en faveur du retour d’une NAM- dans la troposphère d’ici 2-3 jours traduisant certainement un vortex polaire troposphérique bousculé. Décalage de la MJO sur l’hémisphère occidental en phases 7-8.

L’activité des forçages tropicaux (MJO) et du couple de montagne (EAMT+ faisant augmenter l’AAM) paraissent davantage à même de bousculer la synoptique globale. Possibilité de la reprise des flux de chaleur entre les 2 vortex notamment vers la mi-février que ce soit dans le sens troposphère-stratosphère ou stratosphère-troposphère. Les interactions sembleraient vouloir se multiplier courant mois de février entre vortex polaire chahuté à tous les niveaux et MJO phases 7-8/AAM+ mais en baisse. Eventuellement cela pourrait plonger l’Europe du nord dans du froid assez intense début-mi février et une bascule vers un temps plus froid progressivement généralisé en Europe pourrait se faire vers la mi-février. (entre le 10 et le 15 février)

Un réchauffement majeur stratosphérique avec renversements des vents zonaux à 10 hPa parait possible dernière décade de février. (évalué à 55% des scénarios du modèle américain à ce jour – Le modèle européen est plus timoré sur le nombre de scénarios amenant à un renversement des vents zonaux)

Les hauts géopotentiels, l’anticyclone pourraient se décaler graduellement début février sur le proche Atlantique tout en rétrogradant vers l’Islande et le Groenland favorisant une descente froide incisive de l’Europe du nord à l’Europe centrale. Retour acquis entre le 8 et le 15 février d’un temps plus humide et progressivement plus froid sur la France nous ramenant dans des températures dans les moyennes saisonnières.

A l’échelle française :

. Situation anticyclonique mais ne garantissant pas le soleil. Beaucoup de grisailles sur la moitié nord parfois surplombées par des nuages élevés. Des bruines sont parfois signalées sous ces grisailles. Brouillards dans les vallées de la Saône, le Lyonnais et le sud-ouest. Dissipation très lente de ces brouillards par endroit. Persistance de la grisaille sur la moitié nord. Vent d’ouest modéré sur Nord Pas de Calais.

. Courant jet d’ouest à 300 hPa

. Flux d’ouest à nord-ouest en altitude

. Flux d’ouest au sol au nord de la Loire, plutôt de nord au sud de la Loire

. Pressions anticycloniques

. Températures excédentaires de 3,5 à 4,5°C

Vendredi 2 février 2024 :

A l’échelle internationale :

. NAO+

. AO+

. PNA+

. EAMT- / GWO phase 7 (AAM+)

. MJO phases 7-8

. ENSO+ (début de résorption)

. Dorsale anticyclonique mer d’Okhotsk s’étendant quelque peu vers les Aléoutiennes

. Extension du courant jet pacifique résultat du précédent épisode d’EAMT+ et d’une MJO favorable. Blocage anticyclonique à l’avant de l’extension du courant jet favorisé par la divergence du jet en arrivant sur la côte ouest américaine

. Rivière atmosphérique ouest américain et côtes de Colombie Britannique. Gros cumuls de pluie à prévoir. Chutes de neige sur les Rocheuses et notamment sur les massifs du Nevada

. Courant jet atlantique ondulant atteignant l’ouest de l’Europe (talweg ouest atlantique alimentant anticyclone subtropical)

. Dorsale de hauts géopotentiels sur USA s’étendant vers le Canada et la mer de Sibérie Orientale/mer de Laptev. Blocage particulièrement puissant sur le Canada (anomalie de plus de 3 sigmas)

. Bas géopotentiels/basses pressions sur Alaska/Béring/nord-est du Canada/Mer de Baffin/Groenland/Islande/nord Atlantique et Scandinavie/mer de Kara/Russie

. Hautes pressions/hauts géopotentiels de l’Europe s’étendant jusqu’à l’Europe de l’est

. Schéma zonal parfois légèrement ondulant (ouest en est) à l’échelle hémisphérique.

. Nouvelle dépression très creuse en approche sur les côtes ouest norvégiennes qui pourraient donner des rafales de vent à plus de 160 km/h. Secteurs qui ont déjà les stigmates de la précédente dépression tempétueuse Ingunn

. Vortex polaire troposphérique avec deux noyaux distincts dont le plus actif reste entre Canada et mer de Kara. On note quand même une concentration vraiment aux hautes latitudes avec une attaque des latitudes moyennes par les hauts géopotentiels laissant dire que nous sommes dans une nouvelle phase de la remontée de la cellule de Hadley.

. Une tempête tropicale circule en direction du sud de l’Océan Indien. Elle ne menace aucune terre habitée.

. Une tempête tropicale Kirrily aborde le nord de l’Etat du Queensland en Australie en donnant des pluies torrentielles. En s’avançant dans les terres, la tempête tropicale rétrogradera en dépression tropicale.

Des cumuls de pluie de près de 300 mm seront possibles. Le modèle australien quant à lui voit même des cumuls de plus de 500 mm.

Sur le plan thermique :

. Anomalie chaude sur la Scandinavie débordant sur une bonne partie ouest de la Russie.

. Anomalie chaude très prononcée sur l’Arctique sibérien aux latitudes très nord. Retour du froid sur le centre de la Sibérie et toujours présent sur l’extrême orient russe.

. Anomalie chaude s’installant petit à petit sur le Groenland et l’Islande (prélude à un changement de régime de temps)

. Anomalie chaude Svalbard/mer de Kara/mer de Laptev/mer de Sibérie Orientale

. Anomalie chaude gagnant tout les USA et une grande partie du Canada avec des températures records hormis extrême nord et nord-est du Canada

. Anomalie froide sur Alaska

. Anomalie plutôt froide sur Proche/Moyen Orient

. Anomalie chaude sud-est Asiatique et Japon plutôt en voie de résorption

. Anomalie chaude sur l’Europe

. Températures élevées records au Canada ainsi que dans le nord/nord-ouest des USA

Le réchauffement stratosphérique majeur (SSW) avec renversement des vents zonaux à 10 hPa a eu lieu le 17 janvier sous forme d’un déplacement du vortex polaire. Dès le 18 janvier, réaccélération très nette des vents zonaux à 10 hPa. Depuis le 24 janvier, légère décélération des vents zonaux. Réaccélération depuis le 31 janvier devant perdurer jusqu’aux environs du 5 février.

Valeur du 2 février en m/s : 26,3 m/s

Diffusion de NAM+ dans la troposphère. Cela favorise la reconcentration du vortex polaire troposphérique et un flux plus zonal à l’échelle hémisphérique (couplée aux effets précédents d’un élan d’ouest EAMT+/AAM+ et MJO phases 4-5-6). Modélisations + en faveur du retour d’une NAM- dans la troposphère début février traduisant certainement un vortex polaire troposphérique bousculé. Amplitude de la MJO revue à la hausse avec décalage dans l’hémisphère occidental jusqu’à la phase 8.

L’activité des forçages tropicaux (MJO) et du couple de montagne (EAMT+ faisant augmenter l’AAM) paraissent davantage à même de bousculer la synoptique globale. Possibilité de la reprise des flux de chaleur entre les 2 vortex notamment vers la mi-février que ce soit dans le sens troposphère-stratosphère ou stratosphère-troposphère. Les interactions sembleraient vouloir se multiplier courant mois de février entre vortex polaire chahuté à tous les niveaux et MJO phases 7-8/AAM+ mais en baisse. Eventuellement cela pourrait plonger l’Europe du nord dans du froid assez intense début-mi février et une bascule vers un temps plus froid progressivement généralisé en Europe pourrait se faire vers la mi-février. (entre le 10 et le 15 février)

Un réchauffement majeur stratosphérique avec renversements des vents zonaux à 10 hPa parait possible dernière décade de février. (évalué à 13% des scénarios du modèle américain à ce jour)

Les hauts géopotentiels, l’anticyclone pourraient se décaler graduellement début février sur le proche Atlantique tout en rétrogradant vers l’Islande et le Groenland favorisant une descente froide incisive de l’Europe du nord à l’Europe centrale. Retour très probable entre le 8 et le 15 février d’un temps plus humide et progressivement plus froid sur la France nous ramenant dans des températures dans les moyennes saisonnières.

A l’échelle française :

. Situation anticyclonique mais ne garantissant pas le soleil. Le passage d’un front froid très affaibli laisse beaucoup de grisaille en basses couches un peu partout sur la France sauf dans le sud-est et la Corse. Les trouées de ciel bleu sont aléatoires. Elles tendront à être plus nombreuses dans l’après-midi sauf dans le nord-ouest. Grand beau temps en montagne au dessus de 1200 mètres. Mistral et Tramontane soufflent assez fort dans leur domaine respectif. Vent d’ouest à sud-ouest modéré à assez fort sur l’extrême nord.

. Courant jet de nord à nord-est à 300 hPa

. Flux de nord à nord-est en altitude

. Flux d’ouest à sud-ouest au sol sur la moitié nord, de nord sur la moitié sud

. Pressions anticycloniques

. Températures excédentaires de 4,5 à 5°C

Encore de gros cumuls de pluie les dernières 48 h sur le sud/sud-est de la Réunion amenés par les alizés. Les cumuls atteignent parfois les 1500 mm depuis le 1er janvier.

Jeudi 1er février 2024 :

A l’échelle internationale :

. NAO+

. AO+

. PNA+

. EAMT- / GWO phase 7 (AAM+)

. MJO phases 7-8

. ENSO+ (début de résorption)

. Dorsale anticyclonique mer d’Okhotsk s’étendant quelque peu vers les Aléoutiennes

. Extension du courant jet pacifique résultat de l’EAMT+ et d’une MJO favorable. Blocage anticyclonique à l’avant de l’extension du courant jet favorisé par la divergence du jet en arrivant sur la côte ouest américaine.

. Rivière atmosphérique ouest américain et côtes de Colombie Britannique. Gros cumuls de pluie à prévoir.

. Courant jet atlantique ondulant atteignant l’ouest de l’Europe (talweg ouest atlantique alimentant anticyclone subtropical)

. Dorsale de hauts géopotentiels sur USA s’étendant vers le Canada et la mer de Sibérie Orientale/mer de Laptev

. Bas géopotentiels/basses pressions sur Alaska/Béring/nord-est du Canada/Mer de Baffin/Groenland/Islande/nord Atlantique et Scandinavie

. Hautes pressions/hauts géopotentiels de l’Europe s’étendant vers l’ouest de la Russie.

. Schéma zonal parfois légèrement ondulant (ouest en est) à l’échelle hémisphérique.

. Dépression Ingunn tempétueuse aura donné de très violentes rafales de vent sur les Iles Féroé et les côtes norvégiennes entrainant de gros dégâts.

. Vortex polaire troposphérique avec deux noyaux distincts dont le plus actif reste entre Canada et mer de Kara. On note quand même une concentration vraiment aux hautes latitudes avec une attaque des latitudes moyennes par les hauts géopotentiels laissant dire que nous sommes dans une nouvelle phase de la remontée de la cellule de Hadley.

. Une tempête tropicale circule en direction du sud de l’Océan Indien. Elle ne menace aucune terre habitée.

Sur le plan thermique :

. Anomalie chaude sur la Scandinavie débordant sur ouest/nord-ouest de la Russie. Refroidissement sur ouest Norvège.

. Anomalie chaude se résorbant sur une majeure partie de la Russie se concentrant surtout sur l’Arctique sibérien aux latitudes nord. Retour du froid sur le centre de la Sibérie et toujours présent sur l’extrême orient russe.

. Anomalie froide sur 2/3 du Groenland, chaude sur le nord du Groenland.

. Anomalie chaude Svalbard/mer de Kara/mer de Laptev/mer de Sibérie Orientale

. Anomalie chaude gagnant tout les USA et une grande partie du Canada avec des températures records hormis extrême nord et nord-est du Canada + mer de Baffin

. Anomalie froide sur Alaska

. Anomalie chaude se résorbant Proche/Moyen Orient

. Anomalie chaude sud-est Asiatique et Japon plutôt en voie de résorption

. Anomalie chaude sur l’Europe

. Températures élevées records au Canada

Le réchauffement stratosphérique majeur (SSW) avec renversement des vents zonaux à 10 hPa a eu lieu le 17 janvier sous forme d’un déplacement du vortex polaire. Dès le 18 janvier, réaccélération très nette des vents zonaux à 10 hPa. Depuis le 24 janvier, légère décélération des vents zonaux. Réaccélération depuis le 31 janvier devant perdurer jusqu’aux environs du 5 février.

Valeur du 1er février en m/s : 21,4 m/s

Diffusion de NAM+ dans la troposphère. Cela favorise la reconcentration du vortex polaire troposphérique et un flux plus zonal à l’échelle hémisphérique (couplée à un élan d’ouest EAMT+/AAM+ et MJO phases 4-5-6). Modélisations + en faveur du retour d’une NAM- dans la troposphère début février traduisant certainement un vortex polaire troposphérique bousculé. Amplitude de la MJO revue à la hausse avec décalage dans l’hémisphère occidental jusqu’à la phase 8.

L’activité des forçages tropicaux (MJO) et du couple de montagne (EAMT+ faisant augmenter l’AAM) paraissent davantage à même de bousculer la synoptique globale. Possibilité de la reprise des flux de chaleur entre les 2 vortex notamment vers la mi-février que ce soit dans le sens troposphère-stratosphère ou stratosphère-troposphère. Les interactions sembleraient vouloir se multiplier courant mois de février entre vortex polaire chahuté à tous les niveaux et MJO phases 7-8/AAM+. Eventuellement cela pourrait plonger l’Europe du nord dans du froid assez intense début-mi février et une bascule vers un temps plus froid progressivement généralisé en Europe pourrait se faire vers la mi-février. (entre le 10 et le 15 février)

Un réchauffement majeur stratosphérique avec renversements des vents zonaux à 10 hPa parait possible dernière décade de février. (évalué à 10% des scénarios du modèle américain à ce jour)

Les hauts géopotentiels, l’anticyclone pourraient se décaler graduellement début février sur le proche Atlantique tout en rétrogradant vers l’Islande et le Groenland favorisant une descente froide incisive de l’Europe du nord à l’Europe centrale. Retour possible entre le 10 et le 15 février d’un temps plus humide et progressivement plus froid sur la France nous ramenant dans des températures dans les moyennes saisonnières. (probabilités de plus en plus fortes)

A l’échelle française :

. Situation anticyclonique mais passage d’un front froid très affaibli (en liaison avec la dépression Ingunn) qui s’enfonce sur le pays du nord au sud en donnant localement de faibles pluies éparses et des bruines. Quelques flocons possibles sur les Alpes au dessus de 1700 mètres. Retour des éclaircies sur le Nord Pas de Calais. Le ciel s’ennuage près de la méditerranée. Mistral et Tramontane se lèvent dans leur domaine soufflant de plus en plus fort.

. Courant jet de nord à 300 hPa

. Flux de nord à nord-ouest en altitude

. Flux de nord-ouest au sol

. Pressions anticycloniques

. Températures excédentaires de 4 à 6°C


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